Nouveautés

Vous trouverez maintenant les formulaires pour les employeurs RRSP dans l'onglet Formulaires de la section « Employeurs » de notre site Web.

Les formulaires pour les participants, les participantes et les prestataires des régimes de retraite du secteur public demeurent disponibles dans le site Web de Retraite Québec.

27 mars 2024

Périodes minimales de service pour certains types d'absence

Mise à jour du chapitre Participation - Absences concernant les périodes minimales de service qu'une personne doit accomplir pour bénéficier des avantages relatifs à la reconnaissance du service crédité et du salaire admissible liés à certains types d'absence. Ces changements, apportés aux dispositions des régimes de retraite du secteur public, font suite à des modifications de règles fiscales.

Voici les types d'absence concernés :

  • la mise en disponibilité;
  • la préretraite;
  • le départ progressif;
  • l'absence sans salaire soumise à cotisation, à temps partiel;
  • l'absence sans salaire à temps partiel.
13 décembre 2023

E755 – Déclaration annuelle 2023

Modification du message d'erreur E755 relatif à la validité de numéro d'assurance sociale d'un participant. Pour plus d'informations, consultez le chapitre Participation – Message de validation de la déclaration annuelle.

9 novembre 2023

Tout ce que vous devez savoir sur le service en ligne destiné aux employeurs

Le nouveau chapitre « Guide d'utilisation pour le service en ligne destiné aux employeurs » décrit et documente les composantes, les fonctionnalités ainsi que les services disponibles dans la plateforme sécurisée qui permet aux employeurs et à Retraite Québec d'échanger des renseignements et des demandes en lien avec les régimes de retraite du secteur public.

Il donne une vue d'ensemble du fonctionnement du service en ligne et assure une compréhension commune des différents rôles que les personnes concernées exercent chez un employeur.

Mise à jour du Guide de l'employeur concernant les périodes minimales de service à accomplir pour bénéficier des avantages relatifs à la reconnaissance du service crédité et du salaire admissible liés à certains types d'absence. Ces changements, apportés aux dispositions des régimes de retraite du secteur public, font suite aux modifications de règles fiscales.

20 septembre 2023

Participation – Absence

Introduction

Cette section présente tous les types d'absence qu'il est possible de déclarer en fonction de votre réseau. Ils sont répartis en trois catégories :

  • Absence pour laquelle le salaire est non cotisable et le service est crédité

    Vous devez déclarer le nombre de jours d'absence pour lesquels le salaire est non cotisable et le service est crédité dans le cadre de la déclaration annuelle sans que la personne ait à cotiser au régime.

  • Absence pour laquelle le salaire est cotisable et le service est crédité

    Vous devez déclarer le nombre de jour d'absence sans salaire pour lequel le service est crédité dans le cadre de la déclaration annuelle à la suite du paiement des cotisations correspondant au salaire non reçu. Ce salaire non reçu et le nombre de jours d'absence sans salaire sont à déclarer. De plus, ce salaire non reçu doit être inclus dans le salaire cotisable.

  • Absence pour laquelle le salaire est non cotisable et le service est non crédité

    Vous devez déclarer le nombre de jours d'absence pour lesquels le salaire est non cotisable et aucun service n'est crédité dans le cadre de la déclaration annuelle.

    Afin, entre autres, d'évaluer le pourcentage de temps de travail et de déterminer le nombre de jours d'absence qui pourraient être rachetés, identifiez les différents jours d'absence en fonction des catégories mentionnées ci-dessous et indiquez dans le champ « Jours » le nombre de jours d'absence sans salaire pour lesquels aucun service n'est crédité. Le salaire non reçu correspondant à ces jours d'absence est déclaré dans le champ « Salaire ». Pour ces types d'absence, aucun montant de rétroactivité ne peut être versé.

Utilisez autant de codes d'absence qu'il y a de situations distinctes.

Pour chacune de ces catégories, voici les types d'absence qui sont pris en considération ainsi que leur code d'absence correspondant :

Pratique
Absence pour laquelle le salaire est non cotisable et le service est crédité
Code Type d'absence Description
A1Absence avec salaire exonéréPériode durant laquelle une personne absente pour maladie ou invalidité est exemptée de verser des cotisations parce qu'elle est admissible aux prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire ou est en retrait préventif.
B1Congé de maternitéPériode déterminée par les conditions de travail pendant laquelle une employée est autorisée à s'absenter de son travail à l'occasion d'une grossesse et de ses suites.
C1Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) durant la période de congéPériode couverte par une entente avec l'employeur qui permet à une personne de s'absenter pour une durée déterminée et de différer une partie de son salaire pour la recevoir pendant son absence.
C2Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) durant la période de travailPériode couverte par une entente avec l'employeur qui permet à une personne de s'absenter pour une durée déterminée et de différer une partie de son salaire pour la recevoir pendant son absence.
C3Mise en disponibilitéPériode durant laquelle une personne membre du personnel enseignant permanent ne travaille pas en raison de la compression des effectifs ou de changements importants dans l'organisation du travail. Pendant une période de mise en disponibilité, la personne reçoit une partie de son salaire et bénéficie de certains droits et privilèges pendant une durée déterminée.
C4PréretraiteSituation dans laquelle se trouve une personne membre du personnel enseignant permanent qui reçoit une partie de son salaire pour cesser de travailler avant la date de sa retraite dans le but de libérer un poste.
Absence pour laquelle le salaire est cotisable et le service est crédité
Code Type d'absence Description
D1Départ progressifMesure permettant à une personne de réduire le nombre de ses heures de travail avant sa retraite sans réduire le service et le salaire qui seraient normalement reconnus dans le cadre de son régime de retraite.
D2Absence sans salaire soumise à cotisation

Période d'absence pour laquelle des cotisations sont prélevées sur le salaire non versé. Cette période peut être :

  • à temps plein, de 30 jours civils consécutifs ou moins OU
  • à temps partiel, de 20 % ou moins du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein.
D3Absence pour maladie ou invaliditéPériode de maladie ou d'invalidité durant laquelle une personne qui ne peut bénéficier de l'exonération de cotisation maintient sa participation à son régime de retraite en vertu de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles ou de la Loi sur les normes du travail (CNESST).
D4Absence pour obligations familiales ou parentalesPériode durant laquelle une personne est absente pour s'acquitter de responsabilités familiales ou parentales prévues par la Loi sur les normes du travail. Cette période comprend le congé de compassion lorsque la personne demande le maintien de ses cotisations et l'absence pour un congé de paternité ou d'adoption en vertu du Régime québécois d'assurance parentale.
D5Aménagement et réduction du temps de travail (ARTT)Mesure prévue dans les conditions de travail qui permet à une personne de réduire le nombre de ses heures de travail en répartissant ou non celles-ci sur un nombre de jours différent de celui de la semaine de travail normale.
D6Absence pour toute autre situation prévue par les conditions de travailPériode durant laquelle une personne est absente de son travail sans salaire pour toute autre situation prévue par les conditions de travail et qui prévoit le maintien des cotisations au régime de retraite.
Absence pour laquelle le salaire est non cotisable et le service est non crédité
Code Type d'absence Description
E1Congé parentalPériode durant laquelle une personne a le droit de s'absenter de son travail, sans salaire, après la naissance ou l'adoption d'un enfant et dont la durée peut varier selon les conditions de travail.
E2Absence pour activité syndicalePériode durant laquelle une personne est absente de son travail dans le but d'exercer des fonctions au sein d'une association ou d'un syndicat d'employés assujetti.
E3Absence sans salaire

Période qui est prévue aux conditions de travail d'une personne et autorisée par l'employeur, pour laquelle la personne ne reçoit pas de rémunération et pendant laquelle une prestation de travail aurait été attendue de sa part ou possible si elle ne s'était pas absentée. Cette période peut être :

  • à temps plein, de plus de 30 jours civils consécutifs OU
  • à temps partiel, de plus de 20 % du temps régulier d'une personne à temps plein.
E5Congé de compassionPériode durant laquelle une personne est absente de son travail, sans salaire, pour s'acquitter de responsabilités familiales ou parentales à la suite de certaines situations prévues par la Loi sur les normes du travail (lorsqu'elle ne demande pas le maintien de sa cotisation).

Si vous désirez obtenir plus de détails sur ces différents types d'absence, consultez le chapitre Participation – Salaire admissible et cotisation. De plus, pour avoir davantage d'information sur la manière de déclarer les jours d'absence, consultez la section Absences du chapitre Participation – Déclaration des données financières.

Jours d’absence avec salaire exonéré (A1)

La personne qui reçoit des prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire est exonérée de cotisation à son régime de retraite pour les jours d'absence où elle reçoit ces prestations. Le service lié à ces jours d'absence lui est crédité automatiquement. Si la personne reçoit plutôt une indemnité de remplacement du revenu, une aide financière palliant une perte de revenu, une aide financière compensant certaines incapacités ou toute autre indemnité au même effet en vertu de la Loi sur le régime de rentes du Québec, de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, de la Loi sur l'assurance automobile, de la Loi visant à favoriser le civisme, de la Loi visant à aider les personnes victimes d'infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement ou d'une loi autre qu'une loi du Québec qui a le même effet que celles énumérées ci-dessus, elle doit tout de même être admissible à des prestations d'assurance salaire d'un régime obligatoire pour être exonérée de ses cotisations. Des vérifications concernant l'admissibilité aux prestations d'assurance salaire doivent donc être effectuées par l'employeur avant qu'il ne déclare une personne en exonération de cotisation.

Depuis le 1er janvier 2000, la personne admissible à des prestations d'assurance salaire peut être exonérée de cotisation jusqu'à concurrence de 3 années de service, sur une période qui n'excède pas 3 années civiles. Cette période de 3 années civiles débute au moment où la personne participante est reconnue invalide selon son régime d'assurance salaire obligatoire. De plus, cette période de 3 années civiles inclut le délai de carence. Le délai de carence correspond au nombre de jours compris entre le début d'une période d'invalidité reconnue selon le régime d'assurance salaire prévu aux conditions de travail et le début du paiement des prestations d'assurance salaire. Ce délai est généralement d'un minimum de 5 jours ouvrables.

Le délai de carence peut être compensé ou non compensé par des congés de maladie :

  • Si la personne écoule ses congés de maladie pendant son délai de carence, elle doit verser les cotisations à son régime pendant cette période. Dans un tel cas, la personne ne pourra pas atteindre le maximum de 3 années de service en exonération de cotisation, car son délai de carence compensé réduit le nombre de jours d'exonération pouvant être accordés.
  • Si la personne n'écoule pas ses congés de maladie pendant son délai de carence (par exemple, si la personne ne dispose d'aucun jour de congé de maladie en réserve), on parle alors d'un délai de carence non compensé. Dans ce cas, la personne est exonérée de cotisation au régime de retraite pendant son délai de carence.

Par ailleurs, lorsqu'une personne effectue un retour progressif ou entame une période de réadaptation et qu'elle s'absente à nouveau pour la même invalidité, sa période d'exonération se poursuit lors de cette nouvelle période d'absence, mais n'est pas prolongée pour tenir compte du retour progressif ou de la période de réadaptation.

Donc, un maximum de 780 jours consécutifs d'exonération de cotisation au régime de retraite pour une même invalidité, peuvent être accordés à une personne par période d'invalidité.

Exemple 1

Une personne a 2 jours de congé de maladie en réserve lorsque débute sa période d'invalidité. Son délai de carence est de 5 jours. Elle écoule donc ses 2 jours de congé de maladie pour lesquels elle cotise au régime et est exonérée de cotisation pour les 3 jours restant ainsi que pour la période où elle reçoit des prestations d'assurance salaire. Puis, elle effectue un retour progressif pour un total de 100 jours, mais s'absente de nouveau pour la même invalidité. Dans ce cas, la période d'exonération de cotisation se poursuit tant que la personne reçoit des prestations d'assurance salaire. Toutefois, elle doit prendre fin au plus tard le 30 mars 2016. De plus, les 2 jours de congé de maladie et les 100 jours de retour progressif pour lesquels elle a cotisé au régime viennent réduire la période d'exonération maximale de 780 à 678 jours (780 – 102 = 678).

Exemple 2

Une personne écoule 60 jours de congé de maladie pendant son délai de carence. Elle cotise au régime sur ces 60 jours et est exonérée de cotisation pour les jours suivants, sans que la date du 30 mars 2016 soit dépassée. Elle pourrait donc se voir reconnaître jusqu'à 720 jours (780 – 60 = 720) en exonération de cotisation si son invalidité perdure jusqu'au 30 mars 2016 et qu'elle demeure admissible au versement de prestations d'assurance salaire pendant toute cette période.

Ces exemples illustrent que, peu importe la durée du délai de carence et le nombre de jours de congés de maladie qu'écoule la personne avant de bénéficier de prestations d'assurance salaire, le décompte des 3 années d'exonération de cotisation au régime de retraite commence dès le début de la période d'absence pour invalidité, soit le 1er avril 2013 dans tous ces exemples.

Donc, un maximum de 600 jours consécutifs (base de rémunération de 200 jours) ou de 780 jours consécutifs (base de rémunération de 260 jours) d'exonération de cotisation au régime de retraite pour une même invalidité, peuvent être accordés à une personne par période d'invalidité.

À titre d'exemple, si une période d'absence pour invalidité débute le 1er avril 2013, l'exonération de cotisation au régime de retraite prendra fin au plus tard le 30 mars 2016, soit au bout de 3 années civiles, peu importe que le délai de carence soit compensé ou non, ou qu'un retour progressif ait eu lieu. Voici 4 exemples qui illustrent comment s'applique l'exonération de cotisation dans le cas où un délai de carence précède le versement de prestations d'assurance salaire, en utilisant la date du 1er avril 2013 comme date de début d'invalidité.

Exemple 1

Une personne qui travaille sur une base de rémunération de 200 jours n'a aucun congé de maladie en réserve lorsque débute sa période d'invalidité. Son délai de carence est de 5 jours et elle ne reçoit pas de salaire pendant cette période. Puisqu'elle n'écoule aucun congé de maladie pendant son délai de carence, elle est exonérée de cotisation pendant ces 5 jours et pourrait se voir reconnaître jusqu'à 600 jours en exonération si sa période d'invalidité perdure jusqu'au 30 mars 2016 et qu'elle demeure admissible au versement de prestations d'assurance salaire pendant toute cette période.

Exemple 2

Une personne qui travaille sur une base de rémunération de 260 jours a 2 jours de congé de maladie en réserve lorsque débute sa période d'invalidité. Son délai de carence est de 5 jours. Elle écoule donc ses 2 jours de congé de maladie pour lesquels elle cotise au régime et est exonérée de cotisation pour les 3 jours restant ainsi que pour la période où elle reçoit des prestations d'assurance salaire. Puis, elle effectue un retour progressif pour un total de 100 jours, mais s'absente de nouveau pour la même invalidité. Dans ce cas, la période d'exonération de cotisation se poursuit tant que la personne reçoit des prestations d'assurance salaire. Toutefois, elle doit prendre fin au plus tard le 30 mars 2016. De plus, les 2 jours de congé de maladie et les 100 jours de retour progressif pour lesquels elle a cotisé au régime viennent réduire la période d'exonération maximale de 780 à 678 jours (780 – 102 = 678).

Exemple 3

Une personne rémunérée sur une base de 200 jours a 5 jours de congé de maladie en réserve lorsque débute son invalidité. Son délai de carence est d'un minimum de 5 jours. Elle écoule ses 5 jours de congé de maladie sur lesquels elle cotise et est exonérée pour les jours suivants, jusqu'à l'atteinte de 3 années de service, soit jusqu'au 30 mars 2016. Elle sera donc exonérée pour un maximum de 595 jours (600 – 5 = 595), pourvu qu'elle demeure admissible au versement de prestations d'assurance salaire pendant toute cette période.

Exemple 4

Une personne qui travaille sur une base de rémunération de 260 jours écoule 60 jours de congé de maladie pendant son délai de carence. Elle cotise au régime sur ces 60 jours et est exonérée de cotisation pour les jours suivants, sans que la date du 30 mars 2016 soit dépassée. Elle pourrait donc se voir reconnaître jusqu'à 720 jours (780 – 60 = 720) en exonération de cotisation si son invalidité perdure jusqu'au 30 mars 2016 et qu'elle demeure admissible au versement de prestations d'assurance salaire pendant toute cette période.

Ces exemples illustrent que, peu importe la durée du délai de carence et le nombre de jours de congés de maladie qu'écoule la personne avant de bénéficier de prestations d'assurance salaire, le décompte des 3 années d'exonération de cotisation au régime de retraite commence dès le début de la période d'absence pour invalidité, soit le 1er avril 2013 dans tous ces exemples.

Ces exemples illustrent que, peu importe la durée du délai de carence et le nombre de jours de congés de maladie qu'écoule la personne avant de bénéficier de prestations d'assurance salaire, le décompte des 3 années d'exonération de cotisation au régime de retraite commence dès le début de la période d'absence pour invalidité, soit le 1er avril 2013 dans tous ces exemples.

Il importe cependant de souligner que la période d'exonération de cotisation n'est pas limitée à 3 années de service pour la personne qui remplit certaines conditions. La personne doit faire partie d'un groupe d'employés bénéficiant d'un régime d'assurance salaire qui était obligatoire le 31 décembre 1989 en vertu des conditions de travail et qui prévoyait à cette date, et qui prévoit toujours, le versement de prestations d'assurance salaire jusqu'à ce que la personne atteigne 65 ans ou l'âge de la prise de la retraite. Notez que Retraite Québec exige un ensemble de preuves pour que ce bénéfice soit accordé. Veuillez communiquer avec nous pour valider l'admissibilité de vos employés à ce bénéfice.

La personne faisant partie d'un groupe d'employés visés qui est admissible à des prestations d'un régime d'assurance salaire qui respecte ces critères pourra être exonérée de ses cotisations jusqu'à 65 ans, jusqu'à la fin de son invalidité ou jusqu'à sa retraite, pourvu que son lien d'emploi soit maintenu. L'employeur doit cependant s'assurer que la personne est admissible à des prestations d'assurance salaire pour chacune des années où il la déclare en exonération de cotisation. Des preuves, telles que des attestations d'assurance confirmant le droit au paiement de prestations d'assurance salaire pour chacune des années, peuvent être exigées par Retraite Québec.

Pour plus d'information, consultez le chapitre Participation – Salaire admissible et cotisations.

Pratique

Pour nous permettre d'accorder cet avantage, indiquez dans le champ « Jours » le nombre total de jours ouvrables dans la période d'absence avec salaire exonéré, y compris :

  • les jours de délai de carence non compensés par des congés de maladie, tels qu'ils sont définis dans les conventions collectives (référez-vous à la définition du délai de carence plus haut)
  • les jours d'invalidité pendant lesquels la personne reçoit des prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire
  • les jours pendant lesquels la personne reçoit des prestations de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), y compris celles versées pour pallier une perte de revenu ou pour compenser certaines incapacités reçues  en vertu de la Loi visant à aider les personnes victimes d'infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement ou de la Loi visant à favoriser le civisme, tout en étant admissible à des prestations d'assurance salaire au sens de sa convention collective ou de ses conditions de travail
  • les jours pendant lesquels la personne reçoit des prestations de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) ou du Régime de rentes du Québec (RRQ) tout en étant admissible à des prestations d'assurance salaire au sens de sa convention collective ou de ses conditions de travail
  • les jours pendant lesquels la personne reçoit une indemnité de la CNESST pour un retrait préventif, même si elle n'est pas admissible aux prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire (Vous ne devez pas inclure dans le champ « Jours » le délai prévu par la CNESST, soit les 5 premiers jours ouvrables de cessation de travail, qui sont payés par l'employeur.)
  • les jours non travaillés au cours d'un retour progressif accordé par certaines conventions collectives permettant à une personne travaillant à temps plein qui reçoit des prestations d'assurance salaire ou de la CNESST depuis un certain temps de réintégrer son emploi, à temps partiel pour une période donnée, tout en conservant son droit à des prestations d'assurance salaire ou de la CNESST.

Inscrivez dans le champ « Salaire » le salaire auquel la personne aurait eu droit durant une ou des périodes d'absence à l'égard desquelles elle était admissible à des prestations d'assurance salaire ou recevait effectivement des prestations d'un régime. Le salaire exonéré est le salaire conformément au rythme de croissance de l'échelle salariale de la personne et des avancements d'échelon lorsqu'ils ont été accordés. Pour ce faire, il s'agit de multiplier le salaire quotidien auquel la personne aurait eu droit pour chaque période d'invalidité par le nombre de jours correspondant et d'additionner les montants de chaque période. Le salaire exonéré est donc toujours plus élevé que les prestations d'assurance salaire reçues.

Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit pour la période d'exonération comme si elle n'avait jamais été en absence avec salaire exonéré. Il pourrait arriver, dans certaines situations, que vous ayez à déclarer un montant de rétroactivité et qu'il n'y ait aucun jour ni salaire inscrit dans ces champs pour l'année courante. À titre d'exemple, cela pourrait se produire lorsqu'une personne n'a pas eu de jour d'invalidité durant l'année, mais en a eu dans une ou plus d'une année antérieure.

Particularités 

Absence sans salaire soumise à cotisation

Pour une personne en période d'absence sans salaire à temps plein d'une durée de 30 jours civils consécutifs ou moins, ou en absence sans salaire à temps partiel à 20 % ou moins du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein à qui survient une période d'invalidité, déclarez sous le code d'absence A1 les jours qui étaient prévus au travail. Quant aux jours d'absence non prévus qui sont attribuables à l'absence sans salaire de 30 jours ou moins, ou à 20 % ou moins du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein, utilisez le code d'absence D2 pour déclarer ces jours ainsi que le salaire correspondant.

Exemple

Une personne a un poste à temps plein et est en congé le lundi de chaque semaine (20 % du temps de travail). Cette personne s'absente pour cause d'invalidité pour une durée totale de 2 semaines, soit 10 jours de travail. Sous le code d'absence A1, déclarez 8 jours et le salaire correspondant à ce nombre de jours. Sous le code d'absence D2, déclarez 2 jours et le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Annulation d'une période d'invalidité

Lorsque vous annulez une période d'invalidité (assurance salaire, CNESST, etc.) et que cette période fait partie de l'année courante de la déclaration annuelle, déclarez ces jours d'absence sous un code d'absence différent de A1 ou en salaire cotisable, selon le cas. Le code d'absence à utiliser dépendra de la situation. Il pourrait s'agir d'une absence dans la catégorie « Absence pour laquelle le salaire est cotisable et le service est crédité » ou « Absence pour laquelle le salaire est non cotisable et le service est non crédité » comme les jours d'absence sans salaire (de plus de 30 jours civils consécutifs).

Si vos corrections touchent les années antérieures à la déclaration annuelle, remplissez le formulaire Demande de modification des données de participation à un régime de retraite Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (RSP‑291) pour corriger les données.

Personnel cadre couvert par le régime d'assurance collective du secteur public et parapublic

Pour ces personnes, les jours d'invalidité à déclarer sous le code d'absence A1 sont les jours qui excèdent la cinquième journée d'invalidité. Inscrivez le nombre de jours d'invalidité ainsi que le salaire correspondant à ces jours dans les champs appropriés. Quant aux 5 premiers jours d'invalidité, ils sont inclus dans le salaire cotisable. Prenez note que ces 5 premiers jours d'invalidité ne prolongent pas la période d'exonération maximale pouvant être accordée.

Mise en disponibilité d'un membre du personnel enseignant recevant une partie de son salaire – centres de services scolaires, commissions scolaires et cégeps

Lorsqu'une période d'invalidité survient pour un membre du personnel enseignant mis en disponibilité (exclusif aux centres de services scolaires, commissions scolaires et cégeps) qui reçoit une partie de son salaire, utilisez le code d'absence A1 pour déclarer les jours d'absence et le salaire correspondant à ces jours en proportion du salaire versé dans le cadre des dispositions concernant la mise en disponibilité.

Quant à la partie du salaire non reçu, relativement aux dispositions de la mise en disponibilité, déclarez-la sous le code d'absence C3 dans le champ « Salaire » et, dans le champ « Jours », déclarez le nombre de jours correspondant à ce salaire.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé qui a eu des jours d'absence avec salaire exonéré pendant l'année scolaire et à qui le montant résiduel de contrat a été payé, utilisez le code d'absence A1 pour déclarer ces jours d'absence et le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Membre du personnel à temps partiel, occasionnel ou sur liste de rappel

Si la personne est admissible à l'assurance salaire obligatoire, vous devez utiliser le code d'absence A1 pour déclarer les jours et le salaire correspondant à la période d'invalidité. Le nombre de jours exonérés de cotisation d'une personne est établi selon le pourcentage de temps de travail utilisé pour déterminer la prestation d'assurance salaire. Indiquez le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ».

Personne admissible à l'assurance salaire au cours de la période qui excède le service maximum

Pour une personne participant au RRE, au RRF, au RRAS, au RRPE, au RRCE ou au RREGOP qui a atteint le service maximum pour le calcul de sa rente de retraite et qui est admissible à des prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire, vous n'avez aucun code d'absence, ni aucun jour ou  salaire à inscrire. Inscrivez le salaire auquel elle aurait eu droit durant cette période d'absence dans le champ « Salaire non cotisable » de la partie des données financières de base.

Personne admissible à d'autres prestations d'assurance salaire

Pour une personne admissible à des prestations d'assurance salaire d'un régime obligatoire, au sens de sa convention collective ou de ses conditions de travail, qui reçoit des prestations en vertu de la Loi sur le régime de rentes du Québec, de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, de la Loi visant à aider les personnes victimes d'infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement ou de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), utilisez le code d'absence A1 pour déclarer les jours d'absence et le salaire correspondant au nombre de jours où cette personne est admissible à des prestations d'assurance salaire.

Pour la personne non admissible à des prestations d'assurance salaire d'un régime obligatoire qui reçoit des prestations en vertu des lois nommées précédemment ou de la SAAQ, utilisez le code d'absence D2, D3 ou E3, selon la situation.

Personne participant au RREFQ

Le code d'absence A1 n'est pas utilisé pour une personne participant au RREFQ qui est en congé pour invalidité. Déclarez ses jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ces jours, sous le code d'absence D3. Si vous désirez obtenir plus de détails, consulter la section Jours d'absence pour maladie ou invalidité (D3).

Personne participant au RRCHCN

Le code d'absence A1 n'est pas utilisé pour une personne participant au RRCHCN qui est  pour invalidité. Déclarez ces jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ces jours, sous le code d'absence D3. Si vous désirez obtenir plus de détails, consultez la section Jours d'absence pour maladie ou invalidité (D3).

Personne en période d'absence pour une situation prévue par sa convention collective

Si une personne est en période d'absence sans salaire prévue dans certaines conventions collectives et qu'une invalidité survient pendant cette période d'absence sans salaire, déclarez sous le code d'absence A1 les jours qui étaient prévus au travail selon l'entente relative à une période d'absence sans salaire, de même que le salaire correspondant à ces jours. Pour les jours prévus en absence selon l'entente, utilisez le code d'absence D6 pour les déclarer ainsi que pour déclarer le salaire correspondant.

Exemple

Une personne a un poste à temps plein et est en congé le lundi et le mardi de chaque semaine (selon une entente). Une invalidité d'une durée totale de 2  semaines survient, ce qui équivaut à 10 jours ouvrables. Déclarez donc 6 jours sous le code d'absence A1 et le salaire correspondant à ce nombre de jours. Sous le code d'absence D6, déclarez 4 jours et le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Personne qui bénéficie d'une mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail (ARTT)

Pour la personne qui a signé une entente d'aménagement et de réduction du temps de travail avec son employeur et qui devient admissible à des prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire, utilisez le code d'absence A1 pour déclarer son absence. Dans le champ « Jours », indiquez le nombre de jours calculés en fonction des heures normalement prévues selon ses conditions de travail, c'est-à-dire sans tenir compte de la réduction prévue par l'entente, de même que pour le salaire à inscrire dans le champ « Salaire ». Indiquez le salaire correspondant au nombre de jours d'absence sans tenir compte de la réduction prévue par l'entente.

Personne en congé sabbatique à traitement différé (CSTD)

Lorsqu'une personne est en congé sabbatique à traitement différé et qu'elle est admissible à des prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire, diverses mesures peuvent s'appliquer, selon que l'invalidité survient avant, pendant ou après que la personne a pris son congé. Pour plus de détails, consultez la section Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) (C1 ou C2).

Personne en départ progressif

Lorsqu'une personne a signé une entente de départ progressif avec son employeur et que survient une période d'invalidité, utilisez le code d'absence A1 pour déclarer ces jours d'absence. Le nombre de jours d'absence de la période d'invalidité est calculé comme s'il n'y avait jamais eu d'entente de départ progressif. De même, inscrivez le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Personne en retour progressif

Pour une personne en retour progressif, utilisez le code d'absence A1 pour les jours non travaillés et pour lesquels la personne est admissible à des prestations d'assurance salaire en vertu de son régime obligatoire d'assurance salaire. Indiquez le nombre de jours non travaillés dans le champ « Jours » ainsi que le salaire correspondant dans le champ « Salaire ». Un tel retour progressif n'a pas pour effet de prolonger la période d'invalidité au-delà de la limite permise même si le nombre maximal de jours n'est pas atteint. Pour plus d'information, consultez le chapitre Participation – Salaire admissible et cotisations.

Le salaire correspondant au nombre de jours travaillés est inclus dans le champ « Salaire cotisable » de la partie concernant les données financières de base.

Personne en retour progressif durant la troisième année d'exonération de cotisation

Pendant la troisième année d'exonération de cotisation, la personne peut se prévaloir d'un retour progressif dans ses tâches habituelles si les dispositions de sa convention collective le permettent. Utilisez le code d'absence A1 pour les jours non travaillés et pour lesquels la personne est admissible à des prestations d'assurance salaire en vertu de son régime obligatoire d'assurance salaire. Indiquez le nombre de jours non travaillés dans le champ « Jours » ainsi que le salaire correspondant dans le champ « Salaire ». Prenez note qu'un tel retour progressif n'a pas pour effet de prolonger la période d'invalidité au-delà de la limite permise, même si le nombre maximal de jours n'est pas atteint. Pour plus d'information, consultez le chapitre Participation – Salaire admissible et cotisations

Le salaire correspondant au nombre de jours travaillés est inclus dans le champ « Salaire cotisable » de la partie concernant les données financières de base.

Participante en retrait préventif

Vous devez utiliser le code d'absence A1 pour déclarer la période durant laquelle la participante reçoit l'indemnité de remplacement du revenu de la CNESST prévue par la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Inscrivez la durée de cette période en nombre de jours de même que le salaire correspondant dans les champs appropriés. Cela s'applique même si la participante n'est pas admissible aux prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire.

Récupération des congés de maladie anticipés

Vous devez utiliser le code d'absence A1 pour déclarer les jours d'absence pour lesquels une personne a anticipé des congés de maladie dans le champ « Jours » s'il y a récupération des congés anticipés lors de la démission de la personne ou du remboursement de la réserve de congés de maladie pendant l'année, et inscrire le salaire exonéré. Cette période est considérée comme un délai de carence non compensé.

Notez que si cette récupération touche des congés anticipés de l'année précédente, il se pourrait, dans certains cas, que vous ayez à corriger les données de l'année précédente.

Vérifiez si les conditions de travail de la personne permettent cette situation.

Congé de maternité (B1)

Une période d'absence pour congé de maternité est accordée à l'employée en vertu de ses conditions de travail. Les dispositions du régime de retraite prévoient la reconnaissance d'un nombre maximal de jours pour cette période, et l'employée n'a rien à débourser. Il en est de même pour les employées occasionnelles depuis leur adhésion au RREGOP en 1987 et 1988.

Depuis le 1er janvier 1989, la reconnaissance du congé de maternité se fait automatiquement par la déclaration annuelle de l'employeur.

Pour les congés de maternité en cours le 1er janvier 1989 ou qui se sont terminés avant cette date, l'employée peut demander que cette période lui soit reconnue en remplissant et en transmettant à Retraite Québec le formulaire Demande de rachat d'une ou de périodes d'absence  Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.(RSP-727-ABS), lequel est prescrit conformément à la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics. L'employeur concerné recevra de Retraite Québec une demande d'information via le Service en ligne destiné aux employeurs.

Les conditions à respecter se rattachant à chacune des périodes sont indiquées dans le tableau 5.1 - Congé de maternité, présenté dans ce chapitre. Reportez-vous également à ce tableau pour connaître le nombre de jours reconnus en fonction des différentes périodes concernées.

En vertu des dispositions du régime de retraite, l'employée peut se voir reconnaître jusqu'à 135 jours ouvrables si elle a bénéficié, en vertu de ses conditions de travail, d'une prolongation de son congé de maternité.

Cependant, vous devez vous référez à chacune des conventions collectives, car le nombre de jours de congé de maternité est déterminé selon celles-ci. Depuis le 1er janvier 2006, la majorité des conventions collectives accordent 21 semaines, soit un maximum de 105 jours ouvrables pour une base de rémunération de 260 jours. En l'absence de convention collective ou de conditions de travail, un congé de maternité d'une durée maximale de 18 semaines continues est accordé selon la Loi sur les normes du travail (LNT). Il peut être de durée plus longue si l'employeur y consent.

En vertu des dispositions du régime de retraite, l'employée peut se voir reconnaître jusqu'à 135 jours ouvrables si elle a bénéficié, en vertu de ses conditions de travail, d'une prolongation de son congé de maternité.

Cependant, vous devez vous référez à chacune des conventions collectives, car le nombre de jours de congé de maternité est déterminé selon celles-ci. Depuis le 1er janvier 2006, la majorité des conventions collectives accordent 21 semaines, soit un maximum de 105 jours ouvrables. En l'absence de convention collective ou de conditions de travail, un congé de maternité d'une durée maximale de 18 semaines continues est accordé selon la Loi sur les normes du travail (LNT). Il peut être de durée plus longue si l'employeur y consent.

Pour une personne rémunérée sur une base de 200 jours dont le congé de maternité chevauche la période estivale du 1er juillet au 31 août, aucun jour d'absence en congé de maternité ne lui est reconnu pendant cette période, puisqu'aucun service ne lui aurait été normalement reconnu.

Particularité pour le personnel enseignant des centres de services scolaires francophones qui sont membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

À partir de la période estivale 2022, le congé de maternité est suspendu pendant la période estivale (période comprise entre la fin de l'année scolaire et le début de l'année scolaire suivante). Si le congé a débuté avant la fin de l'année scolaire, il est suspendu durant la période estivale et se poursuit au début de la nouvelle année scolaire. Lorsque le congé de maternité devait débuter pendant la période estivale, son début est reporté à une date ultérieure selon l'entente entre le personnel enseignant et le centre de services scolaire. Ces modalités s'appliquent uniquement au personnel enseignant à temps plein, sous réserve de la semaine de relâche, qui s'applique aussi au personnel enseignant à temps partiel.

Exemples
  • Personne à temps plein qui commence un congé de maternité le 1er juin : le congé de maternité reconnu est divisé en deux périodes. La première période s'étend du 1er juin au 30 juin, et la deuxième débute le premier jour du calendrier de paie de l'année scolaire pour totaliser le nombre de semaines de congé de maternité prévu dans les conditions de travail (habituellement 21 semaines).
  • Enseignante à temps plein qui donne naissance à son enfant le 1er août : le congé de maternité débute le premier jour du calendrier de l'année scolaire et se poursuit jusqu'à l'atteinte du nombre de semaines de congé de maternité prévu dans les conditions de travail (habituellement 21 semaines), si c'est ce qui est conclu avec le centre de services scolaire.

Pour l'employée à temps partiel titulaire d'un poste, le nombre de jours reconnus en congé de maternité est proportionnel au nombre d'heures prévu au poste dont elle est titulaire (pourcentage du poste) au moment du congé. Cependant, si au cours des 20 semaines qui précèdent le début du congé, le pourcentage de temps de travail moyen est supérieur au pourcentage de son poste, le nombre de jours reconnus en congé de maternité est proportionnel au pourcentage de temps de travail moyen. Pour l'employée à temps partiel non titulaire d'un poste avec un pourcentage déterminé, le nombre de jours reconnus en congé de maternité est proportionnel au pourcentage de temps de travail moyen au cours des 20 semaines précédant le début du congé de maternité.

Lorsqu'une convention collective prévoit un congé de maternité plus long que celui reconnu par le régime de retraite, l'employée peut racheter l'excédent en jours d'absence sans salaire si elle remplit les conditions nécessaires.

Tableau 5.1 – Congé de maternité
PériodeNombre de jours reconnusConditionsParticularités
En cours le 1er juillet 1965 ou qui a débuté après, mais a terminé avant le 1er juillet 197390 maximum

Faire une demande.

Participer au régime à la date de transmission de la demande de rachat.

Avoir été enseignante au sens du RRE ou avoir cotisé au Fonds de pension des fonctionnaires de l'enseignement en vertu de la huitième partie de la Loi de l'instruction publique au moment du congé.

Avoir cotisé au Fonds de pension des fonctionnaires de l'enseignement en vertu de la huitième partie de laLoi de l'instruction publique, au RRE, au RRF ou au RREGOP dans les 12 mois précédant la date du début du congé.

Avoir cotisé Voir la Note 1 à nouveau au RRE, au RRF ou au RREGOP dans les 24 mois suivant l'année de la fin du congé.

Le rachat de la période du congé doit compléter dans une proportion d'au moins 95 % l'année scolaire au cours de laquelle a eu lieu le congé.

S'il y a eu le rachat d'une période incluant le congé de maternité, seul le coût de ce congé est remboursé, avec ou sans intérêt, selon le régime en vertu duquel le rachat a été fait.
En cours le 1er juillet 1973 ou qui a débuté après, mais a terminé avant le 1er juillet 197690 maximum

Faire une demande.

Participer au régime de retraite concerné à la date de transmission de la demande de rachat.

Avoir cotisé Voir la Note 1 au RRE, au RRF ou au RREGOP dans les 12 mois précédant le congé.

Avoir cotisé Voir la Note 1 à nouveau au RRE, au RRF ou au RREGOP dans les 24 mois suivant l'année de la fin du congé.

S'il y a eu le rachat d'une période incluant le congé de maternité, seul le coût de ce congé est remboursé, avec ou sans intérêt, selon le régime en vertu duquel le rachat a été fait.

L'employée qui a acquis un crédit de rente à la suite du transfert d'un RCR ou du rachat d'une période qui précède immédiatement son adhésion au RREGOP est réputée avoir cotisé au RREGOP dans les 12 mois précédant son congé, et les jours du congé de maternité précédant immédiatement l'adhésion au RREGOP sont reconnus pour l'admissibilité seulement.

En cours le 1er juillet 1976 ou qui a débuté après, mais a terminé avant le 1er juillet 198390 à 120 maximum

Faire une demande.

Participer au régime à la date de transmission de la demande de rachat.

Avoir cotisé Voir la Note 1 au RRE, au RRF ou au RREGOP dans les 12 mois précédant le congé.

Avoir cotisé Voir la Note 1 à nouveau au RRE, au RRF ou au RREGOP dans les 24 mois suivant l'année de la fin du congé.

S'il y a eu le rachat d'une période incluant le congé de maternité, seul le coût de ce congé est remboursé, avec ou sans intérêt, selon le régime en vertu duquel le rachat a été fait.
En cours le 1er juillet 1983 ou qui a débuté au plus tard le 31 décembre 1988100 à 130 maximum

Faire une demande.

Participer au régime de retraite concerné à la date de transmission de la demande de rachat.

L'employée peut faire reconnaître un congé de maternité qui n'a jamais été reconnu même s'il se trouve dans une période remboursée. Ce congé doit avoir été obtenu en vertu du même régime de retraite que celui auquel l'employée participe aujourd'hui.
Qui a débuté après le 31 décembre 1988, mais avant le 1er janvier 2006100 à 130 maximumAucune demande ne doit être faite.Le congé est reconnu automatiquement par la déclaration annuelle de l'employeur.
Qui a débuté après le 31 décembre 2005105 à 135 maximumAucune demande ne doit être faite.Le congé est reconnu automatiquement par la déclaration annuelle de l'employeur.
  1. Une employée est réputée avoir cotisé si elle a versé des cotisations régulières, si elle en a été exonérée ou encore si elle a racheté une période de service, et ce, même si ses cotisations ont été remboursées. Revenir à la référence

Congé de maternité pour une employée occasionnelle avant 1988

Depuis le 16 mars 1995, une employée qui participe au RREGOP et qui a le droit de racheter le service qu'elle a effectué alors qu'elle avait le statut d'emploi occasionnel dans la période allant du 1er juillet 1973 au 31 décembre 1987 (du 1er juillet 1973 au 31 décembre 1986 pour les employées sur liste de rappel du réseau de la santé et des services sociaux) peut racheter un congé de maternité dont elle a bénéficié en vertu des dispositions sur les congés parentaux prévues par ses conditions de travail.

L'employée peut demander le rachat de cette période en remplissant et en transmettant à Retraite Québec le formulaire Demande de rachat d'une ou de périodes d'absence Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (RSP-727-ABS), lequel est prescrit conformément à la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics. L'employeur concerné recevra de Retraite Québec une demande d'information via le Service en ligne destiné aux employeurs. Le maximum de jours rachetables, jusqu'à concurrence de 120 ou de 130 jours, selon le cas, est déterminé par les conditions de travail applicables lors du congé. Le nombre de jours reconnu est proportionnel au pourcentage du temps de travail moyen au cours des 20 semaines précédant le début du congé (référez-vous aussi à la section Service comme occasionnelle ou occasionnel dans le chapitre « Rachat de service »).

Le tableau de la page suivante présente les conditions de travail relatives au congé de maternité dans la fonction publique et les 2 réseaux avant 1988. Il aide l'employeur à déterminer le statut de l'employée ainsi que son droit au rachat du congé de maternité.

Tableau 5.2 – Congé de maternité accordé aux employées occasionnelles
 

Santé et services sociaux

Employée occasionnelle avec droit de rappel

Fonction publique

Employée occasionnelle avec droit de rappel

Éducation et fonction publique

Employée occasionnelle sans droit de rappel

Acquisition du statut d'employée occasionnelleL'employée acquiert ce statut à la date d'inscription sur une liste de rappel, qu'une période d'affectation débute ou non à cette date.

L'employée acquiert ce statut à la date du début d'une affectation.

L'employée acquiert un droit de rappel si elle remplit certaines conditions.

L'employée acquiert ce statut à compter de la date du début d'une affectation et uniquement durant la période d'affectation.
Droit au congé de maternité

Les congés de maternité sont accordés depuis au moins l'entrée en vigueur de la convention collective 1973‑1976.

Cette disposition s'applique au cours d'une période d'affectation de la même façon et pour la même durée que pour une employée régulière, et ce, même si l'affectation prend fin avant l'expiration de cette période.

Cette disposition s'applique également entre 2 périodes d'affectation.

Les congés de maternité sont accordés selon les catégories suivantes :

  • depuis 1978 aux employées engagées pour une période supérieure à un an pour un projet spécifique
  • depuis 1979 aux employées engagées pour une période inférieure à un an en raison d'un surcroît de travail
  • depuis 1986 aux personnes qui occupent un emploi saisonnier dont le nom paraît sur une liste de rappel.

Cette disposition s'applique seulement au cours d'une période d'affectation et se termine automatiquement à la fin de cette période.

Cette disposition ne s'applique pas entre 2 périodes d'affectation.

Aucun congé de maternité n'est accordé.
Perte du statut d'employée occasionnelleL'employée perd ce statut à la date à laquelle son nom est retiré de la liste de rappel (rupture du lien d'emploi).L'employée perd ce statut à la date à laquelle son nom est retiré de la liste de rappel (rupture du lien d'emploi).L'employée perd ce statut à la date de la fin de la période d'affectation.
Pratique

Déclaration de la période d'absence

Pour nous permettre d'accorder un congé de maternité, remplissez les champs « Jours », « Salaire » et « Montant de rétroactivité », s'il y a lieu. Pour en savoir davantage sur la notion de congé de maternité et les conditions à respecter, consultez chacune des conventions collectives, s'il y a lieu.

Inscrivez dans le champ « Jours » le nombre de jours ouvrables au cours desquels une employée était en congé de maternité.

Inscrivez dans le champ « Salaire » le salaire auquel aurait eu droit cette employée si elle n'avait pas bénéficié d'un congé de maternité. Vous devez multiplier le salaire quotidien auquel elle aurait eu droit durant son absence par le nombre de jours inscrit dans le champ « Jours ».

Vous devez remplir le champ « Montant de rétroactivité » lorsqu'une employée a eu un congé de maternité durant la période couverte par le versement d'un montant de rétroactivité. Dans le champ « Montant de rétroactivité » inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel l'employée aurait eu droit pour la période du congé de maternité comme si elle n'avait jamais été en congé de maternité, c'est-à-dire à 100 % du salaire. Il pourrait arriver, dans certaines situations, que vous ayez à déclarer un montant de rétroactivité uniquement dans le champ « Montant de rétroactivité » et qu'il n'y ait aucun jour ni salaire à inscrire dans les champs « Jours » et « Salaire » pour l'année courante. À titre d'exemple, cela pourrait se produire lorsqu'une employée n'a pas eu de congé de maternité durant l'année, mais en a eu un dans une ou plus d'une année antérieure.

Prenez note que les semaines supplémentaires de prestations d'assurance parentale payées par le Régime québécois d'assurance parentale ne font pas partie du congé de maternité. Considérez ces absences dans la catégorie « Absence pour laquelle le salaire est non cotisable et le service est non crédité » et déclarez-les sous le code d'absence E1 à titre de « Congé parental ». Consultez la section Congé parental (E1), au besoin.

Selon certaines conventions collectives, le congé de maternité peut être prolongé si l'état de santé de l'enfant l'exige. Cette prolongation doit être déclarée comme une absence sans salaire.

Particularités 
Participante en retrait préventif

Cette période diffère du congé de maternité. Indiquez une absence A1 pour la période durant laquelle la participante reçoit l'indemnité de remplacement du revenu de la CNESST prévue par la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Inscrivez la durée de cette période en nombre de jours de même que le salaire correspondant dans les champs appropriés. Cela s'applique même si la participante n'est pas admissible aux prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire.

Employée travaillant à temps plein en absence sans salaire à temps partiel

Inscrivez le nombre de jours de congé de maternité prévus par la convention collective ou les conditions de travail de l'employée comme si celle-ci était à temps plein.

Employée occasionnelle, saisonnière ou mise à pied de façon temporaire

Inscrivez le nombre de jours pendant lesquels l'employée est en congé de maternité seulement pour la période comprise entre la date du début et la date de la fin de la période de travail prévue, de même que le salaire correspondant.

Exemple

Une employée embauchée chaque année pour une période de 6 mois, soit du 1er janvier au 30 juin, et dont le congé de maternité débute le 1er avril, n'a droit qu'aux jours compris entre le 1er avril et le 30 juin comme jours d'absence pour un congé de maternité.

Participante au RREFQ

Le code d'absence B1 n'est pas utilisé pour une participante au RREFQ qui s'absente pour un congé de maternité. Déclarez ces jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ce nombre de jours, sous le code d'absence D4.

Participante au RRCHCN

Le code d'absence B1 n'est pas utilisé pour une participante au RRCHCN qui s'absente pour un congé de maternité. Déclarez ces jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ce nombre de jours, sous le code d'absence D4.

Mise en disponibilité

Lorsqu'une enseignante mise en disponibilité (exclusif aux centres de services scolaires, commissions scolaires et cégeps) se prévaut des droits relatifs au congé de maternité, utilisez le code d'absence B1 pour déclarer son nombre de jours d'absence et le salaire correspondant à ce nombre de jours. Accordez à l'employée les mêmes avantages que ceux auxquels elle aurait eu droit si elle n'avait pas été mise en disponibilité.

Montant résiduel de contrat pour une enseignante travaillant dans un établissement privé

Pour une enseignante travaillant dans un établissement privé qui a reçu un montant résiduel de contrat au 30 juin et qui a été en congé de maternité durant l'année scolaire, utilisez le code d'absence B1 pour les jours en congé de maternité et déclarez le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Participante en congé sabbatique à traitement différé durant la période de congé ou durant la période de travail

Lorsqu'une entente de congé sabbatique à traitement différé (CTSD) a été conclue entre une participante et son employeur et que la participante se prévaut des droits relatifs au congé de maternité, la participation à l'entente de CSTD peut être annulée, suspendue ou poursuivie. Ce sont les conditions de travail de l'employée qui encadre cette situation. Pour plus d'information, consultez la section Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) (C1 ou C2).

Si l'entente est suspendue, la participation à l'entente de congé sabbatique à traitement différé sera prolongée d'une période équivalente à celle du congé de maternité, si les conditions de travail de la participante le prévoient et si le CSTD continue de respecter les règles fiscales.

Participante qui bénéficie d'une mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail (ARTT) pendant un congé de maternité

La participation de la participante en congé de maternité pendant un ARTT Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. est calculée comme si la participante ne bénéficiait pas de la mesure d'ARTT.

Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) (C1 ou C2)

Le congé sabbatique à traitement différé (CSTD) est une mesure qui permet à une personne de s'absenter pour une période déterminée dans le cadre d'une entente avec son employeur. Selon cette entente, la personne accepte de différer une partie de son salaire pendant qu'elle travaille pour recevoir le salaire retenu pendant son congé. La personne qui bénéficie d'un CSTD se voit reconnaître le même service et le même salaire que si elle n'avait pas participé à une telle entente.

Pour qu'une personne puisse se prévaloir d'un CSTD, cette mesure doit être prévue dans sa convention collective, à laquelle le gouvernement est partie prenante (entente prise avec le gouvernement), ou dans ses conditions de travail déterminées par le gouvernement.

Un organisme qui n'est pas lié à une convention collective à laquelle le gouvernement est partie prenante ou dont les conditions de travail du personnel ne sont pas déterminées par le gouvernement doit être désigné par un décret pour qu'une personne puisse bénéficier de cette mesure.

Une demande en ce sens doit être adressée au :

Secrétariat du Conseil du trésor
Direction générale des régimes collectifs et de l'actuariat
Édifice J
875, Grande-Allée Est, RC 123
Québec (Québec)  G1R 5R8
Téléphone : 418 643‑1529
Numéro sans frais : 1 866 552‑5158
Télécopieur : 418 643‑9226

L'autorisation d'un CSTD relève entièrement de la responsabilité de l'employeur et chacune des ententes doit respecter la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics et les conditions de travail de la personne en lien d'emploi.

Pour que les avantages du congé sabbatique à traitement différé soient reconnus, la personne doit respecter toutes les conditions suivantes :

  • avoir droit à cette mesure d'après ses conditions de travail
  • conclure une entente avec son employeur
  • différer une partie de son salaire pendant un maximum de 4,5 années
  • prendre un congé d'au plus 1 an pendant l'entente
  • respecter les règles fiscales.

Les droits reconnus par rapport aux régimes de retraite sont :

  • une pleine année de service pour l'admissibilité aux prestations et pour le calcul de la rente de retraite dans le cas d'une personne en lien d'emploi à temps plein et, dans le cas d'une personne travaillant à temps partiel, une pleine année de service pour l'admissibilité aux prestations et une partie d'année pour le calcul de la rente de retraite, pour chaque année ou partie d'année de participation à l'entente
  • le salaire admissible que la personne aurait reçu si elle ne s'était pas prévalue d'une telle entente.

Une personne ne peut pas demander un CSTD lorsqu'elle est en départ progressif (référez-vous à la section Départ progressif plus loin dans ce chapitre).

La personne peut avoir, en cours d'entente, une journée ou plusieurs journées d'absence sans salaire, un congé pour invalidité ou, dans le cas d'une employée, un congé de maternité, ou elle peut recevoir, au cours d'une certaine période, 100 % de son salaire.

L'employeur doit nous informer du CSTD dans sa déclaration annuelle.

L'employeur doit retenir la cotisation prévue au régime de retraite auquel la personne participe sur la partie du salaire versée à la personne. Ces cotisations doivent être calculées à l'aide du même pourcentage de salaire admissible pour toutes les années visées par l'entente.

Exemple 1
  • Durée du congé :12 mois
  • Durée de l'entente :5 ans à 80 % du salaire
  • Salaire admissible annuel :40 000 $
Année de l'ententeSalaire admissibleSalaire versé (80 %)Salaire différé (20 %)Service reconnu
140 000 $32 000 $8 000 $1,0000
240 000 $32 000 $8 000 $1,0000
340 000 $32 000 $8 000 $1,0000
440 000 $32 000 $8 000 $1,0000
5 (congé)40 000 $32 000 $0 $1,0000

La personne paie des cotisations au régime de retraite qui sont calculées sur le salaire qu'elle reçoit chaque année, soit sur 32 000 $, et le régime de retraite lui reconnaît le salaire de 40 000 $. Le total des salaires versés pour les 5 années est de 160 000 $, soit le même salaire total que celui correspondant à 4 années de travail à 100 %.

Exemple 2 (avec progression salariale)
  • Durée du congé :12 mois
  • Durée de l'entente :5 ans à 80 % du salaire
Année de l'ententeSalaire admissibleSalaire versé (80 %)Salaire différé (20 %)Service reconnu
140 000 $32 000 $8 000 $1,0000
241 000 $32 800 $8 200 $1,0000
342 000 $33 600 $8 400 $1,0000
443 000 $34 400 $8 600 $1,0000
5 (congé)44 000 $35 200 $8 800 $1,0000

La personne paie des cotisations au régime de retraite qui sont calculées sur le salaire qu'elle reçoit chaque année, soit sur 32 000 $ pour la première année, sur 32 800 $ pour l'année suivante et ainsi de suite.

Pour chacune des années de l'entente, le salaire admissible pour le calcul de la rente est reconnu selon le régime de retraite.

Le salaire versé pour la cinquième année est de 35 200 $ puisque le pourcentage du salaire versé doit être le même pour toutes les années de l'entente, peu importe à combien s'élèvent les salaires différés.

Jours d'absence à temps complet

Pour toutes les journées d'absence à temps complet survenues pendant une entente de CSTD, deux situations sont possibles.

  • Jours d'absence à temps complet d'une durée de 30 jours civils consécutifs ou moins. Selon les conditions de travail, dans une telle situation, l'entente de CSTD peut être maintenue ou suspendue. Dans les deux cas, la cotisation est obligatoire pendant les jours d'absence.
  • Si l'entente est maintenue, les jours cotisés obligatoirement correspondent au nombre de jours d'absence multiplié par le pourcentage du salaire reçu pendant l'entente de CSTD. Par exemple, dans le cas d'une entente de CSTD à 80 % qui est maintenue, la cotisation est obligatoire pour la période d'absence et elle est calculée en fonction du pourcentage de l'entente, soit 80 %.
  • Si l'entente est suspendue et prolongée, les cotisations versées pour les jours cotisés obligatoirement correspondent à celles qui seraient réellement versées s'il n'y avait pas d'entente de CSTD.
  • Jours d'absence à temps complet d'une durée de plus de 30 jours civils consécutifs. L'entente est suspendue et prolongée d'une période équivalente à celle de la suspension. Cette période d'absence sans salaire est rachetable.

Jours d'absence en raison de l'invalidité

Une entente de CSTD peut se poursuivre, être suspendue, être annulée ou prendre fin en raison de l'invalidité de la personne.

Les circonstances entraînant la poursuite, la suspension, l'annulation, ou la fin prématurée d'un CSTD en raison de l'invalidité sont prévues dans les conditions de travail de la personne. Veuillez-vous y référer.

Paramètres spécifiques établis par le gouvernement et pouvant se retrouver dans les conditions de travail

L'invalidité débute avant le congé et perdure jusqu'au moment où le congé a été planifié.

  • Dans ce cas, la personne a le choix entre :
    1. poursuivre son CSTD et reporter son congé
    2. annuler son CSTD.
  • Si l'option a) est choisie, les prestations d'assurance salaire sont établies à partir du pourcentage de salaire versé prévu par l'entente (par exemple, pour une entente dans laquelle 80 % du salaire est versé à la personne, les prestations d'assurance salaire auxquelles la personne aurait normalement droit sont réduites selon le même taux).
  • Si l'option b) est choisie, l'entente est annulée et le salaire qui a été différé est remboursé à la personne.

    L'invalidité débute avant le congé et perdure jusqu'au moment où le congé a été planifié.
  • Si l'invalidité a lieu durant la dernière année de l'entente, celle-ci peut être suspendue jusqu'à la fin de l'invalidité. L'entente est alors prolongée d'une période équivalente à celle de la suspension. Pendant la période de suspension, les prestations d'assurance salaire sont calculées à partir du salaire régulier de la personne (aucune réduction liée au salaire versé pendant le CSTD n'est applicable).

L'invalidité débute pendant le congé.

  • L'entente se poursuit, et la personne continue de recevoir son salaire différé. À sa date prévue de retour, si la personne est toujours invalide et qu'elle est admissible à des prestations d'assurance salaire, elle est réputée être en absence avec salaire exonéré (A1). Ses prestations d'assurance salaire sont calculées à partir du pourcentage de salaire versé prévu par l'entente.

    L'invalidité débute pendant le congé.

L'invalidité débute après le congé.

  • L'entente se poursuit, et la personne est réputée être en absence Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. avec salaire exonéré (A1) si elle est admissible à des prestations d'assurance salaire. Ses prestations d'assurance salaire sont calculées à partir du pourcentage de salaire versé prévu par l'entente de CSTD.

    L'invalidité débute après le congé

L'invalidité se prolonge au-delà de 2 années (ou au-delà de la période déterminée par les conditions de travail de la personne).

Obligations ou règles fiscales

Les règles fiscales prévoient certains critères pour qu'une personne qui bénéficie d'un congé sabbatique à traitement différé (CSTD) profite du traitement fiscal approprié. Si l'entente de CSTD ne satisfait pas à ces critères, la personne pourrait subir des conséquences non seulement fiscales, mais également sur sa rente de retraite en cas d'annulation de l'entente.

Ces règles prévoient notamment que :

  • l'impôt est prélevé sur le salaire versé chaque année pour toute la durée de l'entente
  • le facteur d'équivalence est calculé sur le salaire que la personne aurait reçu chaque année pour toute la durée de l'entente si elle n'avait pas bénéficié d'un CSTD
  • le congé doit débuter au plus tard à l'expiration d'une période maximale de 6 ans suivant la date à laquelle des montants commencent à être différés, même en cas d'invalidité
  • après le congé, sauf dans certaines situations hors du contrôle de l'employé, la personne doit réintégrer physiquement son emploi et offrir une prestation régulière de travail pour une durée au moins égale à celle du congé auprès de son employeur ou d'un autre employeur assujetti au régime de retraite, si ce dernier accepte de poursuivre l'entente de CSTD. Il n'est pas obligatoire que la réintégration se fasse immédiatement après le congé. La personne peut donc, par exemple, prendre des jours d'absence sans salaire à la suite du congé initialement prévu par l'entente
  • la durée du congé doit être d'au moins 3 mois s'il est pris pour des études ou d'au moins 6 mois pour toute autre raison et d'au plus 12 mois
  • le congé doit être pris de façon consécutive
  • le pourcentage de salaire différé ne peut pas excéder 33 1/3 % par année civile
  • au cours de l'année de congé prévue par l'entente, la personne ne peut recevoir de son employeur, ni d'un autre employeur qui a un lien de dépendance avec son employeur, aucun salaire autre que la somme correspondant au pourcentage de son salaire fixé pour la durée de l'entente en plus des avantages sociaux que l'employeur paie habituellement.

Annulation ou fin prématurée d'une entente

Les circonstances ayant pour effet d'annuler une entente ou d'y mettre fin sont celles qui sont prévues dans les conditions de travail de la personne. C'est à l'employeur de nous informer lorsqu'il est en présence d'une de ces circonstances. Soulignons que nous pouvons toujours vérifier si les circonstances prévues par les conditions de travail sont respectées, puisque nous devons veiller à l'application des modalités prévues par la loi. Notez que l'annulation et la fin prématurée d'une entente ont des conséquences différentes à l'égard du régime de retraite.

Annulation d'une entente de CSTD

Principales circonstances pouvant mener à l'annulation d'une entente de CSTD :

  • La personne se désiste unilatéralement de l'entente.
  • La personne débute une période d'invalidité avant la prise du congé et choisit de ne pas poursuivre l'entente.
  • En cours d'entente ou dans la période durant laquelle la personne est tenue de revenir au travail, si cette période est après la fin de l'entente :
    • Elle prend sa retraite
    • Elle démissionne
    • Elle prend une préretraite au sens des conventions collectives
    • Elle est congédiée ou mise à pied.

Dispositions de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics ayant pour effet d'annuler une entente de CSTD :

  • La personne diffère une partie de son salaire sur plus de 4,5 années.
  • Le pourcentage de salaire que reçoit la personne durant l'entente est différent des pourcentages prévus par ses conditions de travail.
  • La durée du congé est supérieure à une année.

Conséquences de l'annulation d'une entente de CSTD

Si le congé n'a pas été pris, l'employeur doit rembourser à la personne le salaire qui a été différé. Le salaire admissible reconnu est celui qui aurait été versé à la personne si elle n'avait pas été en CSTD, et son service lui est crédité en totalité. L'employeur doit également percevoir les cotisations salariales correspondant au salaire non versé sur le salaire différé remboursé.

Cependant, si le congé a été pris, les cotisations versées au cours de cette année doivent servir à compléter les cotisations requises pour que soit reconnu le service complet pour chacune des autres années pendant lesquelles la personne n'a reçu qu'une partie de son salaire. Le salaire admissible alors reconnu est celui que la personne aurait reçu s'il n'y avait pas eu d'entente. Quant au congé, il n'est pas reconnu, et la personne pourrait racheter cette période si elle respecte les conditions relatives au rachat de jours d'absence sans salaire.

L'employeur doit nous informer par écrit lorsque l'entente de CSTD est annulée. Pour ce faire, il doit remplir, pour chacune des années concernées, le formulaire Demande de modification des données de participation à un régime de retraite Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (RSP-291) et faire les modifications permettant que les droits et les prestations de la personne soient correctement reconnus.

Il doit également nous fournir la raison pour laquelle l'entente est annulée et la date à laquelle l'événement est survenu afin que nous puissions corriger les données de participation.

Fin prématurée d'une entente de CSTD

Principales circonstances pouvant mettre fin à une entente :

  • La personne décède.
  • L'invalidité de la personne se prolonge au-delà de 2 ans ou au-delà de la période déterminée par les conditions de travail de la personne.
  • La personne est mutée, reçoit une promotion ou est affectée à un autre poste, sauf si son nouvel employeur accepte de poursuivre l'entente.
  • La personne est mise en disponibilité, sauf si son nouvel employeur accepte de poursuivre l'entente.

Conséquences de la fin prématurée d'une entente de CSTD

Si le congé n'a pas été pris, l'employeur doit rembourser à la personne le salaire qui a été différé, sans intérêt. Si le congé a été pris, le salaire versé pendant cette période n'est pas exigible. De plus, aucun rajustement du salaire admissible, du service ni des cotisations ne doit être apporté pour la période au cours de laquelle l'entente a eu cours. Par conséquent, le salaire admissible et le service crédité de chaque année visée par l'entente (y compris celle du congé) sont reconnus en totalité par le régime de retraite, jusqu'à la date de l'événement qui y met fin.

L'employeur doit nous informer par écrit lorsque l'entente de CSTD prend fin. Il doit également nous fournir la raison pour laquelle l'entente a pris fin et la date à laquelle l'événement est survenu.

Pratique

Déclaration de l'absence

Pour nous permettre d'accorder ces avantages, remplissez les champs « Jours », « Salaire » et « Montant de rétroactivité », s'il y a lieu. Pour en savoir davantage sur la notion de congé sabbatique à traitement différé, consultez chacune des conventions collectives, s'il y a lieu.

Lorsqu'une telle entente est signée, utilisez le code d'absence C1 pour déclarer le congé sabbatique à traitement différé durant la période de l'entente pendant laquelle la personne est en congé. Vous devez utiliser le code d'absence C2 pour déclarer le congé sabbatique à traitement différé durant la période de l'entente pendant laquelle la personne est au travail.

Durant la période de congé ou durant la période de travail d'une personne en CSTD, remplissez les champs « Jours », « Salaire » et « Montant de rétroactivité », s'il y a lieu.

Inscrivez dans le champ « Salaire » le salaire différé non reçu durant l'année ainsi que le nombre de jours correspondant au salaire non reçu dans le champ « Jours ».

Vous devez remplir le champ « Montant de rétroactivité » lorsqu'une personne était en CSTD durant la période couverte par un montant de rétroactivité. Dans le champ « Montant de rétroactivité » inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit pour la période du CSTD comme s'il n'y avait jamais eu d'entente. Il pourrait arriver, dans certaines situations, que vous ayez à déclarer un montant de rétroactivité uniquement dans le champ « Montant de rétroactivité » et qu'il n'y ait aucun jour ni salaire à inscrire dans ces champs pour l'année courante. À titre d'exemple, cela pourrait se produire lorsque vous versez un montant de rétroactivité et que la personne n'est pas ou n'est plus à votre service ou encore qu'il n'y a pas d'entente de CSTD dans l'année concernée pour cette personne.

Prenez note que le salaire versé à la personne durant la période de congé ou durant la période de travail d'un CSTD fait partie du salaire cotisable.

Particularités 
Jours d'absence à temps complet

Pour toutes les périodes d'absence à temps complet survenues durant une entente de CSTD, il y a 2 situations possibles. Voici la manière dont vous devez effectuer la déclaration annuelle :

  • Absence à temps complet d'une durée de 30 jours civils consécutifs ou moins (selon les conditions de travail, l'entente de CSTD peut être maintenue ou suspendue et prolongée)
    • Si l'entente est maintenue, utilisez le code d'absence D2 et indiquez le nombre de jours d'absence réduit selon le pourcentage prévu à l'entente de CSTD et du salaire correspondant. Pour les codes d'absence C1 ou C2, selon la situation, indiquez, dans le champ « Salaire », la partie du salaire différé relative à l'entente de CSTD.
    • Si l'entente est suspendue et prolongée, utilisez le code d'absence D2, indiquez le nombre de jours d'absence et le salaire correspondant. Pour les codes d'absence C1 ou C2, selon la situation, suspendez l'entente durant l'absence sans salaire.
  • Jours d'absence à temps complet d'une durée de plus de 30 jours civils consécutifs
    • Utilisez le code d'absence E3 et indiquez le nombre de jours d'absence et le salaire correspondant sans tenir compte du pourcentage prévu à l'entente. Pour les codes d'absence C1 ou C2, selon la situation, suspendez l'entente pendant que la personne prend des jours d'absence sans salaire.
Période d'absence en raison d'une invalidité

Pour une personne qui est en congé sabbatique à traitement différé et qui commence une période d'invalidité pendant laquelle elle est admissible à des prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire, voici comment vous devez effectuer la déclaration annuelle :

  • Si l'invalidité survient pendant le congé sabbatique

    Vous devez utiliser le code d'absence C1, car l'entente de CSTD se poursuit, et la personne continue de bénéficier de son congé et de recevoir son salaire différé. Elle n'est pas réputée être en absence avec salaire exonéré pendant son congé.

    Si la personne est toujours en invalidité lorsque le congé prend fin et qu'elle est admissible aux prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire, elle est réputée être en absence avec salaire exonéré, et vous devez utiliser le code d'absence A1 (absence avec salaire exonéré).

  • Si l'invalidité survient après que la personne a pris son congé

    Vous devez saisir 2 codes d'absence dans cette situation : le code d'absence C2 (congé sabbatique à traitement différé) durant la période de travail et le code d'absence A1 (absence avec salaire exonéré).

    • Pour le code d'absence C2 (congé sabbatique à traitement différé) durant la période de travail, la proportion du salaire attribuable à ce code est calculée par la multiplication du salaire annuel établi selon le calendrier de paie en vigueur par le pourcentage prévu dans l'entente de congé sabbatique à traitement différé pour la partie du salaire différé et par le pourcentage de temps travaillé. Inscrivez le résultat dans le champ « Salaire » et le nombre de jours correspondant à ce salaire dans le champ « Jours ». Vérifiez si les conditions de travail de la personne travaillant à temps partiel permettent qu'un CSTD soit accordé.
    • Pour le code d'absence A1 (absence avec salaire exonéré), la proportion du nombre de jours attribuable à ce code est calculée par la multiplication du nombre de jours en absence avec salaire exonéré pour lesquels la personne est admissible aux prestations d'un régime d'assurance salaire obligatoire par le pourcentage prévu dans l'entente de congé sabbatique à traitement différé pour la partie du salaire versé et par le pourcentage de temps travaillé. Inscrivez le résultat dans le champ « Jours » et le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ».
  • Si l'invalidité survient avant le congé et qu'elle se poursuit jusqu'à la date prévue du congé

    Si les conditions de travail de la personne le prévoient, et ce, dans le respect des règles fiscales, la personne peut poursuivre son entente et reporter son congé ou bien annuler son entente de CSTD. De plus, si l'invalidité survient pendant la dernière année de l'entente, la personne peut suspendre son entente jusqu'à la fin de son invalidité.

    • Si elle décide de poursuivre l'entente et de reporter le congé, vous devez saisir le code d'absence A1 (absence avec salaire exonéré) pour la période au cours de laquelle la personne est admissible à des prestations d'assurance salaire d'un régime obligatoire. La façon d'utiliser ce code est la même que celle décrite ci-dessus (référez-vous à la partie intitulée « Si l'invalidité survient après que la personne a pris son congé »).

    Lorsque l'invalidité cesse et que le congé débute, vous devez utiliser le code C1. Si la personne revient au travail avant le début de son congé, vous devez utiliser le code C2.

    • Si elle décide d'annuler l'entente, les modalités de l'entente qui devient nulle s'appliquent dans cette situation. Ainsi, vous déclarerez les jours d'absence avec salaire exonéré comme s'il n'y avait jamais eu d'entente en utilisant le code d'absence A1. Cette option oblige généralement l'employeur à effectuer des corrections aux années antérieures à l'aide du formulaire Demande de modification des données de participation à un régime de retraite Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (RSP-291).
    • Si elle décide de suspendre et de prolonger l'entente, le CSTD est suspendu et il est prolongé par la suite d'une période équivalente à celle de la suspension. Si l'entente de CSTD est suspendue, la personne est réputée être en absence avec salaire exonéré (A1) pendant la période de suspension.
Combinaison d'une mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail (ARTT) et d'un congé sabbatique à traitement différé (CSTD)

Lorsque les conditions de travail permettent la combinaison d'une entente d'aménagement et de réduction du temps de travail et d'une entente de congé sabbatique à traitement différé, voici la manière dont vous devez faire la déclaration annuelle pour cette personne :

  • Si l'ARTT a débuté en premier

    • Sous le code d'absence D5, inscrivez le salaire non reçu équivalant à la réduction du nombre d'heures de travail et le nombre de jours correspondant comme s'il n'y avait jamais eu d'entente de CSTD simultanément.
    • Sous le code d'absence C2, inscrivez le salaire différé non reçu et le nombre de jours correspondant en considérant que l'entente de CSTD est appliquée sur un salaire déjà réduit en raison de l'entente d'ARTT.
  • Si le CSTD a débuté en premier

    • Sous le code d'absence C2, inscrivez le salaire différé non reçu et le nombre de jours correspondant comme s'il n'y avait jamais eu d'entente d'ARTT simultanément.
    • Sous le code d'absence D5, inscrivez le salaire non reçu équivalant à la réduction du nombre d'heures de travail et le nombre de jours correspondant en considérant que l'entente d'ARTT est appliquée sur un salaire déjà réduit en raison de l'entente de CSTD.
Congé de maternité durant une entente de CSTD

Une participante peut se prévaloir des droits relatifs au congé de maternité durant une entente de CSTD. Si ses conditions de travail le prévoient et dans le respect des règles fiscales, la participante peut annuler, suspendre ou poursuivre son entente de CSTD.

  • Si le congé de maternité survient avant le CSTD, l'entente peut être annulée ou suspendue et prolongée d'autant de semaines que dure le congé de maternité, jusqu'à la période maximale prévue dans les conditions de travailet selon les règles fiscales. Si le CSTD est suspendu et prolongé, inscrivez le nombre de jours en congé de maternité (B1) comme s'il n'y avait jamais eu d'entente de CSTD, et inscrivez-le dans le champ « Jours ». Dans le champ « Salaire », indiquez le salaire correspondant au nombre de jours inscrit.
  • Si le congé de maternité survient après le CSTD, l'entente est suspendue et prolongée. Inscrivez les données comme indiqué au point précédent.
  • Si le congé de maternité survient pendant le CSTD, l'entente se poursuit, car le congé de CSTD ne peut être interrompu pour aucune raison (règles fiscales).
Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) après l'atteinte du service maximum

Vous ne devez pas remplir les champs « Jours » et « Salaire » pour la personne en CSTD après l'atteinte du service maximum, car aucune cotisation n'est calculée sur ce salaire, puisque la personne a cessé de cotiser à son régime de retraite. Par conséquent, inscrivez le salaire auquel la personne aurait eu droit durant cette période d'absence dans le champ « Salaire non cotisable » de la partie concernant les données financières de base seulement.

Personne travaillant à temps partiel ou occupant un emploi saisonnier

Lorsqu'une personne travaillant à temps partiel ou occupant un emploi saisonnier bénéficie d'une entente de CSTD, déclarez sa période d'absence en utilisant les codes d'absence C1 ou C2, selon la situation, et inscrivez son salaire différé non reçu durant l'année et le nombre de jours correspondant en fonction du pourcentage de temps travaillé. Vérifiez si les conditions de travail de la personne permettent cette situation.

Exemple : Personne travaillant à temps partiel

Pour une personne travaillant à temps partiel à 60 % qui opte pour un CSTD à 80 %, bien que 20 % de son salaire régulier soit différé et qu'elle ne reçoive en fait que 48 % du salaire d'une personne travaillant à temps plein, inscrivez « 60 » dans la case « Partiel – % du temps » et le salaire non versé, soit 12 % (60 % × 20 %) du salaire équivalent à temps complet, sous les codes d'absence C1 ou C2 de la partie concernant les données financières variables.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et qu'elle a eu des jours d'absence non payés durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence C1 ou C2.

Mise en disponibilité (C3)

Congé de préretraite (C4)

Départ progressif (D1)

Le départ progressif est une mesure qui permet au membre du personnel régulier participant au RREGOP, au RRPE, au RRAS, au RRF, au RRE ou au RREFQ de réduire le nombre de ses heures de travail avant de prendre sa retraite sans réduire le service et le salaire qui lui sont normalement reconnus par son régime de retraite.

Le départ progressif est une mesure qui permet au membre du personnel régulier participant au RREGOP, au RRPE, au RRAS, au RRF, au RRE ou au RREFQ de réduire le nombre de ses heures de travail avant de prendre sa retraite sans réduire le service et le salaire qui lui sont normalement reconnus par son régime de retraite.

Pour que les avantages du départ progressif soient reconnus, la personne doit respecter toutes les conditions suivantes :

  • Faire partie du personnel régulier, à temps plein ou à temps partiel.
  • Cumuler au moins 3 mois de service pour l'admissibilité chez un ou des employeurs assujettis à l'un des régimes de retraite du secteur public que nous administrons.
  • Avoir droit à cette mesure d'après ses conditions de travail, et ne jamais en avoir bénéficié.
  • Obtenir au préalable une attestation de notre organisme confirmant qu'à la fin de l'entente de départ progressif, la personne sera admissible à une rente de retraite; toute modification aux dates fixées pour le début ou la fin de l'entente doit être acceptée par notre organisme.
  • Avoir droit à une rente immédiate, avec ou sans réduction, à la fin de l'entente.
  • Conclure une entente avec son employeur d'une durée d'au moins 12 mois et d'au plus 60 mois.
  • Avoir travaillé 40 % ou plus du temps normal d'une personne travaillant à temps plein, et ce, pour chacune des années de l'entente.
    • Les jours considérés comme du temps travaillé aux fins du départ progressif sont les jours pour lesquels un salaire est versé, soit : les jours de travail, les jours de vacances annuelles, les jours de congé de maladie (exonérés ou non) et les jours fériés. De plus, les heures supplémentaires reprises dans l'horaire de travail régulier sous la forme d'un congé payé peuvent être considérées comme du temps travaillé si les conditions de travail de la personne le lui permettent. Tous les autres jours d'absence (avec ou sans maintien de la cotisation) sont exclus du calcul du temps travaillé.
    • Une personne qui est mise à pied de façon cyclique est considérée comme une employée ou un employé à temps partiel. Ainsi, le temps qu'elle ou il a travaillé doit être calculé selon la base de rémunération (200 ou 260 jours) et non en fonction de la période réellement travaillée. Par exemple, si un employé sur une base de rémunération de 260 jours cotisables, à temps partiel et dont le poste est à 40 % du temps normal d'une personne travaillant à temps plein diminue son temps de travail à 80 % de ce poste, son temps de travail correspond à 32 % d'un poste à temps plein. Il ne respecte pas le minimum requis de 40 % pour bénéficier d'une entente de départ progressif. Toutefois, si un employé à temps partiel qui occupe un poste à 50 % du temps normal d'une personne travaillant à temps plein diminue son temps de travail à 80 % de ce poste, son temps de travail correspond à 40 % d'un poste à temps plein. Puisqu'il respecte le minimum requis de 40 %, il peut bénéficier d'une entente de départ progressif. (Réf. : 37054N).
  • Prendre sa retraite à la fin de l'entente.

Lorsqu'une personne en départ progressif a des jours d'absence sans salaire, elle doit continuer de respecter toutes les conditions du départ progressif, particulièrement celle concernant les 40% de temps travaillé au minimum et le maximum de 5 ans d'entente, pour que l'entente soit maintenue.

Notez que les membres du personnel saisonniers et occasionnels ne sont pas admissibles au départ progressif.

Une personne peut bénéficier de la mesure de départ progressif une seule fois, même si elle change de régime, par exemple si elle passe du RREGOP au RRPE, sauf si l'entente est annulée avant la date fin prévue.

L'entente peut être conclue avec un seul employeur, sauf si l'un des deux est une association syndicale ou une association de cadres.

Les dispositions de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics ne permettent pas le chevauchement de la période du départ progressif et de la période du CSTD, car le départ progressif exige que la personne cotise sur 100 % du salaire qu'elle aurait reçu, alors que le CSTD exige que la personne cotise sur le salaire effectivement reçu. La personne peut cependant conclure une entente de départ progressif après la fin d'une entente de CSTD.

La personne doit remplir et transmettre le formulaire Demande de confirmation d'admissibilité au départ progressif Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (267) pour obtenir notre attestation qu'à la fin de l'entente, elle sera admissible à une rente immédiate, avec ou sans réduction.

Si Retraite Québec a attesté que la personne participante serait admissible à une rente immédiate à la fin de son entente, mais qu'à l'expiration de l'entente, la personne n'a pas droit à la rente immédiate, l'entente est prolongée jusqu'à ce que la personne soit admissible à celle-ci.

Pour toute la période couverte par l'entente, les cotisations sont calculées en fonction du salaire que la personne aurait reçu si elle ne s'était pas prévalue de cette mesure. Le service qu'elle aurait normalement accumulé et le salaire qui lui aurait normalement été versé sont reconnus par son régime de retraite.

Annulation ou fin prématurée d'une entente

Les circonstances justifiant qu'une entente de départ progressif devienne nulle ou prenne fin de façon prématurée, ainsi que la manière de traiter le service reconnu, le salaire admissible et les cotisations dans pareil cas sont déterminées dans les règlements d'application des régimes de retraite.

Annulation d'une entente
Circonstances ayant pour effet d'annuler une entente :
  • Le temps travaillé est inférieur à 40 % du temps normal d'une personne travaillant à temps plein pour l'une des années de l'entente. Les jours d'absence sont exclus du temps travaillé considéré aux fins du départ progressif. Notez que les journées de salaire versées pour le travail régulier, les vacances annuelles, les journées de maladie (exonérées ou non) et les jours fériés sont considérés comme étant du temps travaillé.
  • La personne cesse volontairement de participer à son régime de retraite au cours de la première année de l'entente, peu importe la raison.
  • La personne met fin volontairement à son entente au cours de la 1re année, peu importe la raison.
  • La personne ne cesse pas de participer à son régime de retraite à l'expiration de la période convenue, et il n'y a pas eu d'accord commun avec son employeur pour qu'elle continue de participer à son régime de retraite.
Conséquences de l'annulation d'une entente

Lorsque l'entente devient nulle, le salaire admissible, le service reconnu et les cotisations pour la période comprise de la date de début à la date d'annulation de l'entente sont ajustés à la baisse pour correspondre au salaire réellement versé, au service réellement effectué et aux cotisations qui sont recalculées à partir du salaire réellement versé ou, s'il y a lieu, au service que la personne aurait effectué si elle n'avait pas été admissible à l'assurance salaire.

De façon générale, l'annulation de l'entente nécessitera que des corrections soient apportées afin que le service crédité soit diminué et donnera lieu à des cotisations versées en trop, qui seront remboursées à la personne. L'employeur doit nous informer par écrit de l'annulation de toute entente et faire les corrections nécessaires.

Notez que la personne dans cette situation pourrait racheter la période pendant laquelle elle n'a pas travaillé si elle respecte les conditions relatives au rachat de jours d'absence sans salaire.

Lorsque l'entente est annulée, elle est réputée n'avoir jamais existé. La personne conserve ainsi le droit de profiter de cette mesure ultérieurement.

Exemple

Une personne participant au RREGOP à temps plein et dont le salaire annuel est de 45 000 $ signe une entente de départ progressif d'une durée d'un an débutant le 1er juillet et se terminant le 30 juin de l'année suivante. Toutefois, le 31 décembre de la première année de l'entente, elle annule cette dernière, car elle prend sa retraite, ce qui a pour effet d'annuler son entente, car moins d'un an s'est écoulé depuis le début de l'entente. Les tableaux ci-après comparent la participation de la personne au régime de retraite dans le cas où elle respecte l'entente avec la participation de la personne au régime dans le cas où elle ne la respecte pas (annulation de l'entente) :

Respect de l'entente

 Du 1er janvier au 30 juinDu 1er juillet au 31 décembreTotal
Service travaillé0,5000(0,5000 × 60 %) = 0,30000,8000
Service reconnu0,50000,50001,0000
Salaire reçu(45 000 $ × 0,5000) = 22 500 $(45 000 $ × 0,3000) = 13 500 $36 000 $
Salaire reconnu22 500 $22 500 $45 000 $
Cotisations versées(sur 22 500 $) = 845 $(sur 22 500 $) = 845 $1 690 $

Annulation de l'entente

 Du 1er janvier au 30 juinDu 1er juillet au 31 décembreTotal
Service travaillé 0,5000(0,5000 × 60 %) = 0,30000,8000
Service reconnu0,50000,3000 (52 abs.)0,8000
Salaire reçu(45 000 $ × 0,5000) = 22 500 $(45 000 $ × 0,3000) = 13 500 $36 000 $
Salaire reconnu22 500 $13 500 $36 000 $
Cotisations versées(sur 22 500 $) = 845 $(sur 22 500 $) = 845 $1 690 $
Cotisations à verser(sur 22 500 $) = 845 $(sur 13 500 $) = 507 $1 352 $

La personne a cotisé pour un total de 845 $ au cours des 6 derniers mois. Cette cotisation a été calculée sur un salaire équivalant à celui d'une personne travaillant à temps plein, soit 22 500 $. Puisque nous devons considérer qu'il n'y a jamais eu d'entente, cette personne aurait dû cotiser sur le salaire qu'elle a réellement reçu, soit 13 500 $, ce qui correspond à 507 $ de cotisations. Elle aura donc droit au remboursement des cotisations versées en trop, soit 338 $ (845 $ - 507 $). De plus, elle pourrait également racheter les 52 jours d'absence sans salaire durant cette période si elle respecte les conditions relatives au rachat d'une absence sans salaire.

Fin prématurée d'une entente
Circonstances ayant pour effet de mettre fin à une entente :
  • La personne est mise à pied, congédiée ou mutée à un autre emploi visé à moins que, dans ce dernier cas, le nouvel employeur accepte de poursuivre l'entente.
  • La période d'absence avec salaire exonéré de la personne se prolonge au-delà des 2 premières années pour lesquelles elle reçoit des prestations d'assurance salaire, sauf si elle bénéficie d'une assurance salaire de longue durée qui lui donne droit à plus de 3 années de service en exonération de cotisation.
  • La personne décède.
  • La personne cesse volontairement de participer à son régime de retraite un an ou plus après la date du début de l'entente.
  • La personne et l'employeur décident conjointement de mettre fin à l'entente un an ou plus après la date du début de l'entente.
  • La personne devient visée par un de ces régimes : le RRCE, le RRCJAJ, le RRCJQ, le RRMSQ, le RRMAN ou le RRAPSC.
Conséquences de la fin prématurée d'une entente

Lorsqu'une entente prend fin dans les circonstances énumérées précédemment, le salaire admissible, le service reconnu et les cotisations sont, pour la période comprise de la date du début à la date de la fin de l'entente, pleinement reconnus selon les termes de l'entente. L'employeur doit, dans ce cas aussi, nous en informer par écrit.

Effets sur la rente du Régime de rentes du Québec

La personne qui désire signer une entente de départ progressif avec son employeur et dont le salaire admissible deviendrait inférieur au maximum des gains admissibles au Régime de rentes du Québec (RRQ) devrait s'informer auprès de Retraite Québec de l'effet du départ progressif sur la rente versée par le RRQ.

Pratique

Déclaration des jours d'absence

Pour être en mesure d'accorder ses droits à cette personne, remplissez les champs « Jours », « Salaire » et « Montant de rétroactivité », s'il y a lieu. Déclarez les jours d'absence attribuables à cette mesure dans le champ « Jours » et le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ». Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle ne s'était pas prévalue de cette mesure.

Déclaration des jours d'absence

Pour être en mesure d'accorder ses droits à cette personne, remplissez les champs « Jours », « Salaire » et « Montant de rétroactivité », s'il y a lieu. Déclarez les jours d'absence attribuables à cette mesure dans le champ « Jours » et le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ». Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle ne s'était pas prévalue de cette mesure.

Particularité 
Personne en absence avec salaire exonéré

Lorsqu'une personne a conclu une entente de départ progressif avec son employeur et que survient une période d'absence avec salaire exonéré, utilisez le code d'absence A1 pour déclarer ces jours d'absence. Le nombre de jours d'absence avec salaire exonéré est calculé comme s'il n'y avait jamais eu d'entente de départ progressif. De même, inscrivez le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D1.

Absence sans salaire soumise à cotisation (D2)

Absence sans salaire soumise à cotisation

Les périodes d'absence sans salaire soumise à cotisation sont des périodes d'absence à temps plein de 30 jours civils consécutifs ou moins, ou des périodes d'absence à temps partiel de 20 % ou moins du temps normal d'une personne travaillant à temps plein et cotisant au RREGOP, au RRCE, au RRE, au RRF, au RRPE, au RRAS, au RRMSQ ou au RRAPSC. Le maintien de la cotisation est obligatoire pour ce type d'absence.

Les périodes d'absence sans salaire soumise à cotisation sont des périodes d'absence à temps plein de 30 jours civils consécutifs ou moins, ou des périodes d'absence à temps partiel de 20 % ou moins du temps normal d'une personne travaillant à temps plein et cotisant au RREGOP, au RRCE, au RRE, au RRF, au RRPE, au RRAS ou au RRAPSC. Le maintien de la cotisation est obligatoire pour ce type d'absence.

Le service et le salaire liés à cette période d'absence sont ceux qui seraient reconnus au régime de retraite si la personne ne s'était pas absentée.

Précision : S'il s'agit d'une période d'absence à temps partiel, pour que les avantages de la période admissible de salaire réduit lui soient reconnus, la personne doit avoir cumulé au moins 3 mois de service pour l'admissibilité chez un ou des employeurs assujettis à l'un des régimes de retraite du secteur public que nous administrons.

Particularités

Le maintien de la cotisation régulière au régime lors d'une absence sans salaire s'applique depuis le 1er janvier 2002 pour le RREGOP, le RRE, le RRF et le RRCE, et depuis le 1er juillet 2002 pour le RRPE. Si l'absence chevauche le 1er janvier ou le 1er juillet 2002, selon le cas, seule la partie de la période de service qui excède la date d'entrée en vigueur de cette disposition est soumise à la cotisation régulière. Avant ces dates, ce type d'absence est déclaré comme étant une absence sans salaire (E3).

Absence sans salaire soumis à cotisation (D2) ou rachat de service
Jours d'absence planifiés et modifiés par un événement planifié ou imprévu

Certains événements, dans le cas de jours d'absence sans salaire planifiés, pourraient avoir pour effet de modifier rétroactivement le moyen qui était prévu pour que le service lié à ces jours d'absence (cotisation ou rachat de service) soit reconnu. Pour qu'une telle situation soit évitée, voici ce qui est convenu : un événement imprévu ne peut jamais modifier le moyen initialement prévu pour que le service soit reconnu. Toutefois, un événement planifié pourrait modifier le moyen de reconnaissance du service initialement prévu lorsque les conditions requises (ex. : durée, pourcentage) pour l'application de ce moyen ne sont plus remplies.

Trois situations problématiques sont présentées ci-après ainsi que la manière dont elles devront être traitées.

Jours d'absence planifiés et prolongés par un événement imprévu :

Une personne prend une journée d'absence sans salaire tous les vendredis durant une certaine période. Cette journée d'absence sans salaire à temps partiel à 20 % ou moins du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein. La cotisation doit donc être prélevée sur la paie de la personne pour cette journée d'absence. De façon imprévue, cette personne s'absente sans salaire une journée additionnelle (ex. : journée de grève) pendant cette période.

Solution

Étant donné qu'il s'agit d'une journée d'absence sans salaire planifiée qui entraîne une cotisation et qu'elle est prolongée par un événement imprévu, il faut traiter séparément la journée d'absence supplémentaire. Dans ce cas-ci, l'absence sans salaire à 20 % entraîne une cotisation, et la journée d'absence supplémentaire en entraîne une également.

Jours d'absence planifiés et prolongés par un événement planifié :

Une personne s'absente sans salaire pendant 30 jours civils consécutifs. Elle doit donc verser une cotisation. Avant la fin de cette période, elle obtient de son employeur l'autorisation de prolonger sa période d'absence, sans qu'il y ait interruption, de 30 autres jours civils consécutifs.

Solution

Étant donné que la période d'absence sans salaire planifiée est prolongée par un événement planifié, il n'y a pas lieu de traiter séparément les 2 périodes. Dans ce cas-ci, il faut donc considérer la période totale de 60 jours civils consécutifs, ce qui entraîne le remboursement des cotisations prélevées lors des 30 premiers jours et la possibilité pour la personne d'effectuer un rachat de service.

Pour plus de détail, consulter la section Absence sans salaire (E3) de ce chapitre.

Jours d'absence planifiés écourtés par un événement planifié :

Une personne est en période d'absence sans salaire planifiée pendant 90 jours civils consécutifs. Elle doit donc faire un rachat pour se faire reconnaître son service. Après quelque temps, elle demande à son employeur de réduire la période d'absence à 20 jours et celui-ci acquiesce à sa demande.

Solution

Étant donné que la période d'absence sans salaire planifiée est écourtée par un événement planifié, le moyen prévu pour que le service soit reconnu, c'est-à-dire le rachat, est effectivement modifié pour devenir la cotisation, puisque la période d'absence est maintenant de 30 jours consécutifs ou moins.

Étalement de la réduction salariale

L'effet sur la paie de l'étalement de la réduction salariale sur une période plus longue que l'absence elle-même peut être contradictoire par rapport à l'absence réelle. De plus, c'est la période d'absence réelle (physique) qui sert à déterminer s'il s'agit d'un cas de cotisation ou de rachat de service, et non la réduction salariale.

Jours d'absence sans salaire dans le cadre d'une mesure de réduction de la masse salariale

Cette mesure prévoit que les jours d'absence sans salaire accordés n'ont pas pour effet de réduire le service ni le salaire reconnus au régime de retraite de la personne participante.

Entrée en vigueur le 1er juillet 1996, cette mesure continue de s'appliquer tant qu'elle est prévue dans les conditions de travail des personnes concernées.

Cette mesure s'adresse à toutes les personnes visées par une entente qui fait partie des conditions de travail, à laquelle le gouvernement est partie ou dont les modalités ne sont pas déterminées par le gouvernement (par exemple, les établissements d'enseignement privés), mais par l'employeur.

Une entente sur la réduction du salaire doit avoir été conclue entre l'employeur et tous les membres du personnel, sans exception.

L'attribution de jours d'absences sans salaire à titre compensatoire, par exemple pour des jours fériés ou pédagogiques, doit être prévu dans les conditions de travail des membres du personnel.

Les cotisations doivent être versées à Retraite Québec conformément aux dispositions du régime de retraite et selon les modalités prévues par les conditions de travail de la personne. Par conséquent, la cotisation au régime de retraite doit être calculée sur le salaire admissible de la personne. Ainsi, celle-ci cotise au régime de retraite sur le salaire non versé ou, si l'entente le prévoit, l'employeur assume la cotisation sur le salaire non versé.

Cette mesure ne concerne pas les périodes d'absence sans salaire prévues dans les conventions collectives ou les conditions de travail qui ne sont pas régies par les ententes sur la réduction des salaires; ces périodes d'absence sans salaire peuvent cependant être rachetées.

Pratique

Déclaration des jours d'absence

Pour accorder ses droits à cette personne, utilisez le code d'absence D2. Déclarez aussi dans les champs appropriés le nombre de jours d'absence et le salaire que la personne aurait reçu pendant une période d'absence d'une durée de 30 jours civils consécutifs ou moins, ou pendant une période d'absence à temps partiel à 20 % ou moins du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein. Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle ne s'était pas prévalue de cette mesure.

Lorsqu'une journée d'absence de type D2 est jumelée à un cas d'invalidité, de maternité, d'aménagement et réduction du temps de travail, de congé sabbatique à traitement différé, consultez la section qui traite du type d'absence en question dans ce guide.

Jours d'absence sans salaire soumise à cotisation (D2) ou rachetable (E3)

Pour déterminer si un jour d'absence est une journée d'absence sans salaire soumise à cotisation ou une journée d'absence rachetable, il est nécessaire de vérifier, entre autres choses, si la journée d'absence planifiée est modifiée par un événement planifié ou imprévu. Pour plus de détail, consultez la section Absence sans salaire (E3) de ce chapitre.

Aménagement et réduction du temps de travail (ARTT)

Cette règle ne s'applique pas à la personne qui bénéficie d'une mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail (ARTT) dans le cadre de laquelle l'employeur assume les cotisations salariales.

Jours d'absence sans salaire dans le cadre d'une mesure de réduction de la masse salariale

Ce type d'absence n'a pas pour effet de réduire le service ni le salaire reconnus par le régime de retraite. Par conséquent, la cotisation au régime de retraite doit être calculée sur le salaire admissible de la personne. Inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D2.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés de type D2 durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D2.

Période d’absence pour maladie ou invalidité (D3)

La période d'absence pour maladie ou invalidité est une période durant laquelle une personne qui ne peut bénéficier de l'exonération de cotisation demande que le versement de sa cotisation à son régime de retraite soit maintenu en vertu de la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (LATMP) ou de la Loi sur les normes du travail (LNT).

La personne qui s'absente de son travail pour maladie, accident ou lésion professionnelle en vertu de la LATMP ou de la LNT cotise sur le salaire qu'elle recevrait si elle était au travail.

Ces situations sont peu nombreuses, car les dispositions de ces deux lois pouvant être invoquées par une personne participant au régime ne visent que la période d'absence d'une durée maximale de 26 semaines en vertu de la LNT ou de 2 ans en vertu de la LATMP et que, généralement, les personnes qui participent à des régimes de retraite du secteur public bénéficient, durant cette période, de l'exonération de cotisation (A1).

Notez que la personne doit faire une demande auprès de son employeur afin de bénéficier des dispositions de la loi qu'elle invoque (LNT ou LATMP).

Pratique

Déclaration de la période d'absence

Sous le code d'absence D3, inscrivez le nombre de jours d'absence dans le champ « Jours » et le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ». Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle ne s'était pas prévalue de cette mesure.

Lorsqu'une absence de type D3 est jumelée à un congé de maternité, à une mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail, à un départ progressif ou à un congé sabbatique à traitement différé, consultez les sections qui traitent du type d'absence en question dans ce guide.

Particularité
Personne participant au RREFQ en période d'invalidité

Pour la personne participant au RREFQ qui s'absente pour une raison de santé, utilisez le code d'absence D3 afin de déclarer le nombre de jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Personne participant au RRCHCN en période d'invalidité

Pour la personne participant au RRCHCN qui s'absente pour une raison de santé, utilisez le code d'absence D3 afin de déclarer le nombre de jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés de type D3 durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D3.

Jours d’absence pour obligations familiales ou parentales (D4)

Introduction

Les jours d'absence pour obligations familiales ou parentales sont des jours d'absence sans salaire prévus par la Loi sur les normes du travail (LNT) ou durant lesquels une personne s'absente pour un congé d'adoption ou un congé de paternité en vertu du Régime québécois d'assurance parentale (RQAP).

Congé d'adoption

Le congé d'adoption est prévu dans les conditions de travail de la personne. Il est généralement d'une durée de 10 semaines consécutives, et des cotisations sont prélevées pendant cette période d'absence.

Particularité pour le personnel enseignant à temps plein des centres de services scolaires francophones qui sont membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

À partir de la période estivale 2022, et ce, rétroactivement à cette période, si le congé d'adoption survient durant la période estivale, ce congé sera reporté à une date ultérieure après entente avec le centre de services scolaire. Le congé d'adoption qui aurait débuté avant la fin de l'année scolaire est suspendu pendant la période estivale et se poursuit au début de la nouvelle année scolaire.

Congé de paternité

Le congé de paternité correspond à une période déterminée par les conditions de travail pendant laquelle l'employeur autorise son employé à s'absenter de son travail à l'occasion de la naissance de son enfant.

Depuis le 10 juin 2010 pour le RREGOP, le RRE, le RRF et le RRCE, depuis le 29 mai 2012 pour le RRPE et depuis le 13 mars 2011 pour le RRAPSC, les 5 semaines du congé de paternité avec indemnité sont déclarées comme des jours d'absence pour obligations familiales ou parentales (D4). L'employeur doit prélever les cotisations salariales à même l'indemnité qu'il verse au participant. Avant ces dates, cette période d'absence est rachetable (E3).

De plus, si aucune cotisation n'a été perçue pendant le congé de paternité parce que l'employeur n'a pas versé d'indemnité, ce congé est soumis aux mêmes dispositions que toute autre période d'absence sans salaire, c'est-à-dire que la période peut être rachetée ou la personne peut cotiser pour cette période. Si vous désirez obtenir plus de détails, consultez la section Absence sans salaire (E3).

En vertu de certaines conventions collectives, le congé de paternité peut être prolongé si l'état de santé de l'enfant l'exige. Cette prolongation doit être déclarée comme une période d'absence sans salaire. Si vous désirez obtenir plus de détails, consultez la section Absence sans salaire (E3).

Particularité pour le personnel enseignant à temps plein des centres de services scolaires francophones qui sont membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

À partir de la période estivale 2022, et ce, rétroactivement à cette période, si le congé de paternité survient durant la période estivale, ce congé sera reporté à une date ultérieure après entente avec le Centre de services scolaire. Le congé de paternité qui aurait débuté avant la fin de l'année scolaire est suspendu pendant la période estivale et se poursuit au début de la nouvelle année scolaire.

Congé de compassion

Dans cette catégorie d'absence, on inclut le congé de compassion, c'est-à-dire tout congé non payé pour des raisons familiales ou parentales telles qu'une maladie ou un accident graves, une disparition, un suicide ou un décès à la suite d'un acte criminel. Pour ce congé, la personne peut demander que soient maintenues ses cotisations. Par contre, si elle ne désire pas les maintenir, vous devez déclarer les jours d'absence comme étant de type E5 en tenant compte que le congé est limité et qu'il varie selon les circonstances du congé (Cahier des normes Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.). De plus, même si le congé accordé par l'employeur est plus long que ce que prévoit la période maximale de la LNT, l'employeur doit limiter le nombre de jours du congé de compassion inscrit dans la déclaration annuelle sous les codes d'absences D4 ou E5.

Si vous désirez plus de détails, consultez la section Congé de compassion (E5). Notez que la personne doit faire une demande auprès de son employeur afin de bénéficier des dispositions de la LNT.

Pratique

Les jours d'absence D4 doivent être cotisés sur le salaire que la personne recevrait si elle était au travail. Le salaire correspondant à ces jours d'absence est déclaré dans le champ « Salaire ». Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle n'avait pas bénéficié d'une de ces mesures.

Particularité

Participante du RREFQ en congé de maternité

Pour la participante au RREFQ qui est en congé de maternité, utilisez le code d'absence D4 afin de déclarer le nombre de jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Participante du RRCHCN en congé de maternité

Pour la participante au RRCHCN qui est en congé de maternité, utilisez le code d'absence D4 afin de déclarer le nombre de jours d'absence, de même que le salaire correspondant à ce nombre de jours.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés de type D4 durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D4.

Aménagement et réduction du temps de travail (ARTT) (D5)

La mesure prévue dans les conditions de travail appelée « aménagement et réduction du temps de travail » (ARTT) permet à une personne de réduire son temps de travail dans son emploi sans réduire le salaire et le service qui lui auraient été reconnus par son régime de retraite si elle n'en avait pas bénéficié.

Entrée en vigueur le 1er janvier 1996, cette mesure continue de s'appliquer tant qu'elle est prévue par les conditions de travail des employés.

La mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail est possible pour toutes les personnes visées par une entente.

Cette entente peut être conclue entre le gouvernement et le syndicat de ces personnes. Dans ce cas, elle doit faire partie de leurs conditions de travail.

Sinon, ce peut être une entente locale conclue avec l'employeur de ces personnes dans le cadre de laquelle le gouvernement ne représente pas l'une des parties ou dont les modalités ne sont pas déterminées par le gouvernement.

Cette mesure peut prendre diverses formes. Par exemple, la personne peut choisir de modifier une semaine de 35 heures en une semaine de 32 heures réparties sur 4 jours. Pour obtenir plus d'informations, consultez les conventions collectives.

Selon la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics, la personne désireuse de se prévaloir de cette mesure doit avoir accumulé au moins 36 mois de service auprès d'un ou des employeurs assujettis à l'un des régimes de retraite du secteur public que nous administrons.

Les cotisations doivent nous être versées conformément aux dispositions du régime de retraite concerné et selon les modalités prévues par les conditions de travail de la personne. Par conséquent, la cotisation au régime de retraite doit être calculée sur le salaire admissible non réduit de la personne. Celle-ci cotise donc sur le salaire non versé.

Toute autre période d'absence sans salaire en cours qui est liée à la mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail peut être reconnue soit par une cotisation obligatoire, soit par un rachat de service.

Enfin, le facteur d'équivalence à inscrire sur les relevés fiscaux doit être calculé sur la base du salaire admissible et du service prévus avant que la mesure d'aménagement et de réduction du temps de travail s'applique.

Pratique

Déclaration de la période d'absence

Calculez le nombre de jours d'absence non payés en fonction des heures normalement prévues par les conditions de travail de la personne, c'est-à-dire sans tenir compte de la réduction prévue dans l'entente. Inscrivez le nombre dans le champ « Jours » et inscrivez le salaire correspondant dans le champ « Salaire ». Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle ne s'était pas prévalue de cette mesure.

Lorsqu'une absence de type D5 est jumelée à un cas d'invalidité, de maternité ou de congé sabbatique à traitement différé, consultez la section qui traite du type d'absence en question dans ce guide.

Particularité
Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés de type D5 durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D5.

Jours d’absence pour toute autre situation prévue par les conditions de travail (D6)

Une personne peut demander le maintien de sa cotisation pendant une période d'absence sans salaire si ses conditions de travail le permettent, même si cette période d'absence ne correspond pas à des jours d'absence sans salaire soumis à cotisation (codes D1 à D5). La personne se fait alors créditer le salaire et le service qui lui auraient été reconnus par son régime de retraite si elle ne s'était pas absentée.

Exemple

Les enseignants syndiqués ou non des établissements d'enseignement privé peuvent se prévaloir de ces dispositions particulières pour des jours d'absence sans salaire pris parmi les journées pédagogiques prévues dans le calendrier scolaire.

Pratique

Déclaration de la période d'absence

Si les conditions de travail de la personne le permettent, indiquez le code d'absence D6 pour déclarer cette période d'absence. Dans le champ « Jours », indiquez le nombre de jours calculés en fonction des heures normalement prévues selon ses conditions de travail, c'est-à-dire sans tenir compte de cette mesure ainsi que le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ». Dans le champ « Montant de rétroactivité », inscrivez, pour des années antérieures, le montant de rétroactivité auquel la personne aurait eu droit si elle n'avait pas bénéficié d'une telle mesure.

Particularité 
Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés de type D6 durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence D6.

Congé parental (E1)

Le congé parental est une période d'absence sans salaire qui suit un congé de maternité, de paternité ou d'adoption. Il s'agit habituellement du congé parental prévu par le Régime québécois d'assurance parentale (RQAP) et dans les conditions de travail de la personne (généralement d'une durée maximale de 2 ans). Depuis le 1er janvier 2002, si le congé parental est de 30 jours consécutifs ou moins, l'absence doit être déclarée comme une absence sans salaire soumise à cotisation (D2). Ne le confondez pas avec les 5 semaines du congé de paternité du RQAP (référez-vous aux informations sur le congé de type D4) et avec le congé de maternité (B1).

Si les conditions de travail de la personne ne lui permettent pas de se prévaloir d'un congé parental, elle peut alors bénéficier d'une période d'absence pour obligations familiales ou parentales (D4) selon la Loi sur les normes du travail. Ce type d'absence lui permet de maintenir sa cotisation à son régime. Si la personne ne souhaite pas maintenir sa cotisation au régime de retraite, elle peut tout de même obtenir un congé parental (E1) d'au plus 65 semaines selon la Loi sur les normes du travail.

À noter que ce type d'absence est rachetable.

Pratique

Déclaration de la période d'absence

Lorsqu'une personne s'absente pour un congé parental à temps plein de plus de 30 jours civils consécutifs ou à temps partiel à plus de 20 % du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein, indiquez le code d'absence E1 ainsi que le nombre de jours ouvrables au cours desquels la personne s'est prévalue de cette mesure et le salaire correspondant à ce nombre de jours dans les champs appropriés.

Particularité 
Personne travaillant à temps partiel

Inscrivez le code d'absence E1 et le salaire correspondant au nombre de jours pour lesquels la personne s'est absentée alors que, selon son horaire de travail, elle aurait dû travailler.

Période d’absence pour activité syndicale (E2)

Une personne peut être libérée à temps plein ou à temps partiel, avec ou sans salaire, afin d'occuper un emploi auprès d'un organisme syndical assujetti ou non et se prévaloir d'une période d'absence pour activité syndicale ou d'une période d'absence sans salaire (E2 ou E3), selon la situation.

La durée d'une libération pour activité syndicale est déterminée par les conditions de travail de la personne participante.

Pour se faire créditer une période d'absence sans salaire (E3), la personne doit remplir et transmettre à Retraite Québec le formulaire Demande de rachat d'une ou de périodes d'absence (RSP-727-ABS) Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Pour plus d'information, consultez le chapitre Rachat de service. Quant à elle, la période d'absence pour activité syndicale (E2) n'est pas rachetable.

Pratique

Déclaration de la période d'absence

Lorsqu'une personne s'absente sans salaire pour activité syndicale afin d'occuper un emploi auprès d'un organisme syndical assujetti, vous devez déclarer ces jours d'absence sous le code E2. Indiquez dans le champ « Jours », le nombre de jours ouvrables au cours desquels la personne s'est absentée ainsi que le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ». Les jours d'absence déclarés sous ce code ne sont pas rachetables.

Lorsqu'une personne s'absente sans salaire pour activité syndicale afin d'occuper un emploi auprès d'un organisme syndical non assujetti, vous devez déclarer ces jours d'absence sous le code d'absence D2 ou E3, selon la durée de l'absence, ainsi que le nombre de jours ouvrables au cours desquels la personne s'est absentée dans le champ « Jours » et le salaire correspondant à ce nombre de jours dans le champ « Salaire ».

Particularité
Personne travaillant à temps partiel

Inscrivez le code d'absence E2 et le salaire correspondant au nombre de jours pour lesquels la personne s'est absentée alors que, selon son horaire de travail, elle aurait dû travailler.

Absence sans salaire (E3)

Introduction

Une période d'absence sans salaire est une période d'absence à temps complet pour plus de 30 jours civils consécutifs ou à temps partiel à plus de 20 % du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein qui est prévue aux conditions de travail de l'employé ou l'employée et autorisée par l'employeur, pour laquelle l'employé ou l'employée ne reçoit pas de rémunération et pendant laquelle une prestation de travail aurait été attendue de sa part ou possible s'il ne s'était pas absenté.

Si la période d'absence à temps complet est de moins de 30 jours civils consécutifs ou à temps partiel de moins de 20 % du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein, il s'agit plutôt de jours d'absence sans salaire soumise à cotisation (D2).

Ce type d'absence est rachetable. Pour se faire créditer une période d'absence sans salaire (E3), la personne doit remplir et transmettre à Retraite Québec le formulaire Demande de rachat d'une ou de périodes d'absence (RSP-727-ABS) Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Pour obtenir plus d'information, consultez le chapitre Rachat de service.

Précision : S'il s'agit d'une période d'absence à temps partiel, pour que les avantages de la période admissible de salaire réduit lui soient reconnus, la personne doit avoir cumulé au moins 3 mois de service pour l'admissibilité chez un ou des employeurs assujettis à l'un des régimes de retraite du secteur public que nous administrons.

Particularités
Congé de préretraite prévu par les mesures de stabilité d'emploi (applicables aux cadres)

Les cadres du réseau de l'éducation et de la santé et des services sociaux qui sont visés par les mesures de stabilité d'emploi sont admissibles à la préretraite si leurs conditions de travail le permettent.

Durant la préretraite des cadres du réseau de la santé et des services sociaux, l'équivalent de leur salaire d'une année peut être étalé sur une période maximale de 36 mois, ce qui n'est pas possible pour les cadres du réseau de l'éducation. Pour le régime de retraite, les cadres du réseau de la santé et des services sociaux sont réputés être en absence sans salaire (E3) pour la partie de service correspondant au salaire non versé et aux jours d'absence non payés. Pour se faire créditer ce service, ils doivent racheter la période d'absence sans salaire, sauf si l'étalement du congé de préretraite engendre une période d'absence sans salaire soumise à cotisation, soit une période d'absence à temps partiel de 20 % ou moins du temps régulier d'un employé ou d'une employée à temps plein par année déclarée.

Pour plus de détails pour le rachat de service, consultez le chapitre Rachat de service.

Jours d'absence sans salaire

Les notions suivantes (définition des jours d'absence sans salaire, des jours d'absence sans salaire à temps plein, des jours d'absence sans salaire à temps partiel, à l'exclusion des jours d'absence sans salaire et de la récupération des cotisations) s'appliquent aux jours d'absence E3, mais elles pourraient également s'appliquer à des jours d'absence de type D2, D6, E1 et E5.

Définition des jours d'absence sans salaire

Pour être considérée comme une période d'absence sans salaire, une période d'absence doit respecter chacune des conditions suivantes :

  • elle doit être prévue aux conditions de travail de la personne
  • elle doit être autorisée par l'employeur
  • aucune rémunération ne doit avoir été versée à la personne pendant la période
  • une prestation de travail de la personne aurait été attendue ou possible si elle ne s'était pas absentée.

Lorsque l'employée ou l'employé s'absente en raison d'une grève ou d'un lock-out ou en raison d'une suspension disciplinaire pour laquelle elle ou il ne reçoit pas de salaire, il s'agit également d'une journée d'absence sans salaire.

Cette définition fait en sorte que les périodes de mise à pied temporaire ne constituent pas des périodes d'absence sans salaire.

Jours d'absence sans salaire à temps plein

Un retour au travail, même d'une seule journée, met fin à la séquence de jours consécutifs d'une période d'absence. Les journées de fin de semaine et les congés fériés sont inclus dans les jours civils consécutifs. Une période d'absence sans salaire à temps plein calculée en jours civils débute le premier jour d'absence et se termine le dernier jour d'absence, inclusivement. Par exemple, le dernier jour d'absence sera le vendredi dans le cas où le retour au travail prévu est un lundi férié. Dans le cas d'une personne travaillant à temps partiel, les journées non travaillées du lundi au vendredi sont également incluses.

Une période d'absence sans salaire à temps plein ne se répète pas avec régularité au cours de la ou des semaines suivantes, ou même des mois suivants. Une journée d'absence sans salaire d'une seule journée ou moins constitue également une absence sans salaire à temps plein.

Jours d'absence sans salaire à temps partiel

Les jours fériés et les journées de fin de semaine ne sont pas inclus dans les jours ouvrables d'une période d'absence sans salaire.

Une période d'absence sans salaire à temps partiel a un caractère répétitif et est généralement prévue dans les conditions de travail. C'est alors l'ensemble de la période autorisée qui sert à déterminer le pourcentage d'absence de la période.

Il n'y a pas de durée minimale pour une période d'absence sans salaire à l'intérieur de laquelle on peut déterminer qu'il s'agit d'une période d'absence sans salaire à temps plein ou à temps partiel. Par exemple, sur une période de 4 semaines, des jours d'absence à temps partiel à raison de 2 jours par semaine, totalisant 8 jours d'absence, entraînent un rachat de service, alors qu'une période d'absence à temps plein totalisant 20 jours d'absence entraîne une cotisation obligatoire.

La personne occupant un poste régulier et travaillant à temps plein qui a droit à un congé férié au cours d'une période d'absence sans salaire à temps partiel pour laquelle la cotisation obligatoire s'applique doit verser 100 % de la cotisation régulière pour ce congé férié et non le pourcentage auquel cette journée lui sera payée conformément aux conventions collectives.

Exclusions à la reconnaissance des jours d'absence sans salaire

Liste de rappel

La personne qui retire temporairement son nom d'une liste de rappel n'est pas considérée comme étant en période d'absence sans salaire. Cette période d'indisponibilité ne peut donc faire l'objet ni d'une cotisation ni d'un rachat de service.

Vacances annuelles

Les jours de vacances d'une personne occupant un poste régulier et travaillant à temps partiel pris en plus de ce que le pourcentage de travail de son poste accorde ne peuvent faire l'objet ni d'une cotisation ni d'un rachat de service, car ces jours ne sont pas considérés comme des vacances non payées auxquelles elle a droit, ni comme des jours d'absence sans salaire.

Récupération des cotisations

Absence sans salaire à temps plein

À compter de la première paie qui suit le retour au travail, l'employeur prélève 1,5 fois la cotisation régulière, soit une récupération pour les jours d'absence sans salaire par paie de 50 % de la cotisation régulière, ajoutée à 100 % de la cotisation régulière, jusqu'à l'acquittement complet.

Il peut arriver qu'il y ait fin d'emploi sans que la personne soit revenue au travail après la fin de l'absence sans salaire ou avant qu'elle ait acquitté la totalité des cotisations dues. Dans ce cas, même si l'employeur est incapable de récupérer les montants qui sont dus par la personne, cette dernière conserve la possibilité de racheter son absence s'il s'agit d'une absence de type E.

Absence sans salaire à temps partiel

L'employeur établit tout au long de la période d'absence la cotisation requise et la remet avec les cotisations régulières.

Pratique

Déclaration de la période d'absence

Pour ce type d'absence, déclarez le nombre de jours ouvrables au cours desquels la personne s'est absentée sous le code d'absence E3 ainsi que le salaire correspondant à ce nombre de jours dans les champs appropriés.

Particularités 
Personne travaillant à temps partiel

Inscrivez le code d'absence E3 applicable et le salaire correspondant au nombre de jours pour lesquels la personne s'est absentée alors que, selon son horaire de travail, elle aurait dû travailler.

Jours d'absence sans salaire après l'atteinte du service maximum

Pour toute période d'absence sans salaire survenue après l'atteinte du service maximum et devant normalement être rachetée pour que le salaire correspondant soit reconnu, n'incluez pas dans la case « Salaire non cotisable » le salaire que la personne aurait dû recevoir pendant cette période d'absence. Utilisez le code E3 pour déclarer ces jours d'absence sans salaire et le salaire non versé correspondant. Pour que le salaire soit pris en considération dans le calcul de la rente de retraite, la personne doit demander le rachat de cette période. Si elle peut le faire, elle n'aura rien à verser, puisqu'il s'agit d'un rachat sans coût. Si vous désirez plus d'information, consultez la section Proposition de rachat du chapitre « Rachat de service ».

Jours d'absence sans salaire et autres mesures visant à diminuer le salaire dans le cadre d'ententes locales relatives aux compressions budgétaires

Les jours d'absence sans salaire prévues dans les conventions collectives et non régies par les ententes sur la réduction des salaires sont déclarées sous le code d'absence E3 pour une période d'absence à temps complet de plus de 30 jours civils consécutifs ou à temps partiel à plus de 20 % du temps régulier. Indiquez la durée de cette période d'absence en nombre de jours de même que le salaire correspondant dans les champs appropriés.

Si la période d'absence à temps complet est de moins de 30 jours civils consécutifs ou à temps partiel de moins de 20 % du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein, il s'agit plutôt de jours d'absence sans salaire soumis à cotisation (D2).

Jours d'absence sans salaire lors d'un congé sabbatique à traitement différé (CSTD)

Durant une période de CSTD, pour tout jour d'absence sans salaire pour lequel la participation au régime de retraite n'est pas maintenue, utilisez le code d'absence E3 et indiquez le nombre de jours d'absence et le salaire correspondant sans tenir compte du pourcentage indiqué dans l'entente. Pour obtenir plus de détails, consultez la section Congé sabbatique à traitement différé (CSTD) (C1 ou C2).

  • Pour une absence à temps complet d'une durée de plus de 30 jours civils consécutifs, utilisez le code d'absence E3 et indiquez le nombre de jours d'absence et le salaire correspondant sans tenir compte du pourcentage indiqué dans l'entente. Pour les codes d'absence C1 ou C2, selon la situation, suspendez l'entente durant la période d'absence sans salaire.
Personne qui occupe un emploi saisonnier ou qui est mis à pied temporairement

N'inscrivez aucun jour d'absence non payé sous le code d'absence E3 pour les jours correspondant aux jours pendant lesquels la personne a été mise à pied.

Jours d'absence sans salaire lors d'une mise en disponibilité

Tout jour d'absence sans salaire ou jour d'absence sans salaire soumis à cotisation doit être déclaré sous les codes d'absence correspondants (E3 ou D2), sans être multiplié par le pourcentage indiqué dans l'entente. Déclarez aussi le salaire correspondant à ces jours.

Vous devez diminuer le nombre de jours déclaré sous le code d'absence C3, mise en disponibilité, pour tenir compte de cette absence.

Montant résiduel de contrat pour une personne enseignant dans un établissement privé

Pour une personne enseignant dans un établissement privé, lorsque le montant résiduel de son contrat a été payé au 30 juin et que la personne a eu des jours d'absence non payés de type E3 durant l'année scolaire, inscrivez le nombre de jours d'absence non payés dans le champ « Jours » et le salaire correspondant dans le champ « Salaire », sous le code d'absence E3.

Personne non admissible à un régime d'assurance salaire obligatoire

Pour une personne qui n'est pas admissible à un régime d'assurance salaire obligatoire, indiquez le nombre de jours d'absence sans salaire et le salaire correspondant sous le code d'absence approprié.

  • Pour une période d'absence sans salaire de 30 jours civils consécutifs ou moins, le code d'absence à utiliser est D2.
  • Pour une période d'absence sans salaire de plus de 30 jours consécutifs, le code d'absence à utiliser est E3.

Si la personne invoque des dispositions de la Loi sur les normes du travail ou de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles afin de maintenir sa participation, indiquez le code D3.

Personne prestataire de la CNESST

Pour une personne prestataire de la CNESST dont le lien d'emploi est maintenu au-delà des 3 années d'exonération de cotisation selon ses conditions de travail, utilisez le code d'absence E3 pour déterminer le nombre de jours d'absence sans salaire ainsi que le salaire correspondant. Toutefois, si ses conditions de travail lui permettent de bénéficier de l'exonération de cotisation au-delà des 3 premières années, utilisez plutôt le code d'absence A1.

Pour plus d'information, consultez les chapitres Participation – Salaire admissible et cotisations et Rachat de service.

Congé de compassion (E5)

Pratique

Introduction

Le congé de compassion est un congé non rémunéré prévu par la Loi sur les normes du travail (LNT) depuis le 3 mai 2003 durant lequel une personne est autorisée à s'absenter de son travail par son employeur parce qu'elle est éprouvée par un acte criminel, la disparition de son enfant ou le suicide d'un proche, ou encore parce qu'elle s'occupe d'un proche à la suite d'une maladie ou d'un accident grave.

Les congés en cours le 1er janvier 2012 ou débutés après cette date doivent être déclarés sous le code d'absence E5. Pour les congés pris avant le 1er janvier 2012, ils doivent être déclarés en jours d'absence sans salaire (E3).

Pour obtenir plus d'informations sur les périodes d'absence et leur durée maximale, consultez la section Établissement du droit Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. à un congé de compassion du Cahier des normes, disponible sur notre site Web.

Cette période d'absence est rachetable. Pour la racheter, la personne doit remplir et transmettre à Retraite Québec le formulaire Demande de rachat d'une ou de périodes d'absence (RSP-727-ABS) Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. Pour obtenir plus d'information, consultez le chapitre Rachat de service.

Pour déclarer un congé de compassion sous le code E5, la personne doit s'absenter pour l'une des raisons prévu par la LNT Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., elle ne doit pas avoir demandé que sa cotisation soit maintenue auprès de son employeur et ces jours d'absence doivent être pris à temps complet et doivent être d'une durée de plus de 30 jours civils consécutifs ou à temps partiel à plus de 20 % du temps régulier d'une personne travaillant à temps plein. Vous devez aussi indiquer le nombre de jours ouvrables au cours desquels cette personne s'est absentée ainsi que le salaire correspondant à ce nombre de jours dans les champs appropriés.

Particularités
Personne travaillant à temps partiel

Inscrivez les codes d'absence E5 applicables et le salaire correspondant au nombre de jours pour lesquels la personne s'est absentée alors que, selon son horaire de travail, elle aurait dû travailler.

Dépassement de la banque fiscale à la suite du traitement de la déclaration annuelle

Pratique

La banque fiscale est la notion selon laquelle la Loi de l'impôt sur le revenu limite la durée totale des périodes d'absence qui peuvent être reconnues comme du service crédité et qui donnent droit à un facteur d'équivalence (FE). À la suite du traitement de la déclaration annuelle, si le service crédité pour ces absences excède la banque fiscale, Retraite Québec calcule un facteur d'équivalence pour services passés (FESP) sur la portion de service excédentaire. Nous vous transmettons alors une lettre pour vous demander de déclarer un FE modifié en fonction de ce FESP.

Le FESP doit être attesté par l'Agence du revenu du Canada (ARC), qui vérifie si la personne dispose d'un espace fiscal suffisant. Retraite Québec transmet la demande d'attestation du FESP à l'ARC. Si l'espace fiscal est insuffisant, l'ARC communique avec la personne afin de l'informer de la marche à suivre pour libérer de l'espace fiscal et permettre l'attestation du FESP.

Consultez le chapitre « Rachat de service – Période d'absence » pour obtenir plus de détails sur la banque fiscale.